Le roi Willem Alexander des Pays-Bas s’est entretenu avec des représentants des secteurs de l’économie et de l’éducation de Curaçao.
Le roi Willem Alexander des Pays-Bas s’est entretenu avec des représentants des secteurs de l’économie et de l’éducation de Curaçao.
14 novembre 2020 @ 09:02
Curaçao,une île dont on parle peu . Au 17 éme siècle elle a servi de terre d’accueil aux familles de religion juive expulsées des Antilles françaises et même avant à celles venues d’Espagne et du Portugal et également celles qui ont fuit la reconquête espagnole des Flandres . D’autres sont allées au Surinam . Ces peuplements furent importants au 18 éme siècle ; les juifs y jouissaient du droit de pratiquer leur religion, de commercer,de posséder des terres .
Je m’étonnais qu’une patiente porte toujours accroché à ses sous vêtements un petit sac où j’ai bien « senti » la présence de pierres. Elle me raconta qu’elle et sa famille avait embarqué en 1942 sur un bateau néerlandais à destination de Curaçao. Ils n’eurent pas l’autorisation de débarquer, ils quittèrent le cargo et trouvèrent refuge sur un petit bateau .
Ils y restèrent un an ,survivant grâce à des pierres précieuses ,son père ayant transformé tous leurs avoir en pierres . Voilà pourquoi elle portait toujours sur elle quelques cailloux .
C’était plus de trente après la fin de la guerre,mais la crainte était toujours là .
14 novembre 2020 @ 11:47
Merci pour ce témoignage à la fois historique et humain;
Curaçao fut à partir de 1942 la cible de sous marins allemands notamment pour ses raffineries qui alimentaient les Alliés, mais j’ignorais que les Britanniques avaient quitté l’île laissant le champ libre à la persécution des Juifs.
Quant à la crainte de votre patiente, outre le fait que ce qu’elle avait vécu ne s’effacerait jamais de sa mémoire, elle n’est hélas pas hors sujet de nos jours.
15 novembre 2020 @ 13:09
Charlotte,ils n’ont pas pu débarquer car apatrides , déchus de leur nationalité française ,elle et son frère nés en France mais leurs parents d’origine roumaine .Une sorte d’Exodus . Cela a mis un an à ce qu’ils deviennent néerlandais et ils sont restés à Curaçao jusqu’à la fin de la guerre . Il n’y avait aucune persécution des juifs .
14 novembre 2020 @ 13:17
Baboula , Merci pour cette page d’histoire passionnante . J’aime beaucoup les récits historiques
14 novembre 2020 @ 14:12
Merci , Baboula , j’avais vu il y a quelque temps un reportage télé sur Curaçao , ses liens toujours très forts avec les Pays-Bas et . . .sa liqueur bleue bien connue des amateurs de cocktails ( des autres aussi ! ) .
Ce récit de personne qui porte des pierres au cas où . . .ne me surprend pas , une dame juive de ma connaissance m’a dit récemment : » mes parents m’ont élevée avec la pensée constante de devoir partir avec une seule valise dans l’heure qui suivait » . Oui, la peur est toujours là , je comprends qu’on ne puisse pas oublier des moments pareils .
15 novembre 2020 @ 14:15
Merci à vous d’avoir délaissé le superficiel pour tout au contraire humaniser ce thème a-priori plus exotique et touristique de ces destinations lointaines.
14 novembre 2020 @ 09:05
Aucun masque aucune distanciation c est incroyable !Pas de covid la bas!
14 novembre 2020 @ 12:29
N’ayez pas le trouillomètre à zéro, vous n’avez pas été convié.e et le virus, à ce que j’en ai compris, n’est pas véhiculé par ordinateur…
14 novembre 2020 @ 17:43
Baboula es muy común tener piedras preciosas,oro lingotes,cuadros auténticos se desmarcan y son fáciles de llevar
15 novembre 2020 @ 10:09
Je sais, Teresa ,mais voir quelqu’un l’avoir vécu et le vivre toujours m’a marquée .
14 novembre 2020 @ 17:51
Non pas de covid mais une bonne boisson toute bleue…
14 novembre 2020 @ 19:22
J’ai jeté cet été une vieille bouteille de curaçao, d’un bleu profond- héritage des générations passées – forcément hyper toxique!!