J’ai toujours en mémoire les beaux moments passés en 2012 à la Pinacothèque de Paris pour l’exposition « Van Gogh, rêves de Japon » et « Hiroshige, l’art du voyage ».
Bonjour Tourmaline.
Habituellement je n’ai pas la patience de passer beaucoup de temps à détailler les œuvres d’un peintre, j’apprécie mais je ne m’arrête pas suffisamment devant les tableaux (c’est mon gros défaut).
Pour ce qui concerne les expositions que j’ai citées, « Hiroshige, l’art du voyage » est celle qui m’a vraiment transportée dans un monde merveilleux que je crains de ne pouvoir expliquer.
Dans un univers tout à fait différent, les œuvres du peintre Edward Hopper m’ont également enchantée.
Bonne semaine.
Merci, Ludovina, pour votre réponse, et j’ai lu avec plaisir les autres commentaires. J’aurais particulièrement apprécié cette exposition, en ayant vu une du même type à San Francisco en 2016 : « Looking East : How Japan inspired Monet, Van Gogh, and other Western Artists » (qui venait de Boston et allait à Québec, nos amis Québécois ont pu la voir aussi). Elle assemblait des originaux japonais et les ‘copies’ occidentales en signalant les sensibilités différentes et l’apport moderniste des techniques japonaises ancestrales. J’ai presque eu l’impression que l’effet désorientant de la perspective japonaise ‘vue d’en haut’, hors-centre, ou en diagonale pour des yeux habitués à des harmonies plus classiques a eu un effet paradoxalement stabilisant sur Van Gogh, assurant des amarres artistiques inattendues si j’ose dire dans une tradition confinant au rite liturgique, comme par exemple dans ses bottes de foin au rythme dansant, régulier et apaisé selon le modèle de perspective de Hokusai. Beaucoup plus à dire, mais merci encore pour un beau souvenir ainsi que celui de l’exposition de Hopper à Paris, une merveille…
Merci à vous Tourmaline pour l’illustration imagée et poétique de votre ressenti.
Juliette
25 mars 2018 @
20:03
Oui, Ludovina, ces deux magnifiques expositions mettaient bien en valeur l’influence japonaise, et notamment d’Hiroshige, dans l’oeuvre de Vincent Van Gogh.
L’exposition actuelle d’Amsterdam doit reprendre des œuvres présentées à Paris.
J’aimais beaucoup la Pinacothèque de Paris. Quelle tristesse quand elle a fermé. Il était question qu’elle rouvre dans d’autres locaux, mais on n’en parle plus.
Ludovina
23 mars 2018 @ 09:15
J’ai toujours en mémoire les beaux moments passés en 2012 à la Pinacothèque de Paris pour l’exposition « Van Gogh, rêves de Japon » et « Hiroshige, l’art du voyage ».
Mary
23 mars 2018 @ 21:27
Je l’ai vue, et c’était passionnant !!!
Tourmaline
23 mars 2018 @ 21:43
Je vous envie… Dites-nous en plus si vous avez le temps… Merci pour la référence…
Tourmaline
Ludovina
25 mars 2018 @ 19:22
Bonjour Tourmaline.
Habituellement je n’ai pas la patience de passer beaucoup de temps à détailler les œuvres d’un peintre, j’apprécie mais je ne m’arrête pas suffisamment devant les tableaux (c’est mon gros défaut).
Pour ce qui concerne les expositions que j’ai citées, « Hiroshige, l’art du voyage » est celle qui m’a vraiment transportée dans un monde merveilleux que je crains de ne pouvoir expliquer.
Dans un univers tout à fait différent, les œuvres du peintre Edward Hopper m’ont également enchantée.
Bonne semaine.
Tourmaline
26 mars 2018 @ 22:18
Merci, Ludovina, pour votre réponse, et j’ai lu avec plaisir les autres commentaires. J’aurais particulièrement apprécié cette exposition, en ayant vu une du même type à San Francisco en 2016 : « Looking East : How Japan inspired Monet, Van Gogh, and other Western Artists » (qui venait de Boston et allait à Québec, nos amis Québécois ont pu la voir aussi). Elle assemblait des originaux japonais et les ‘copies’ occidentales en signalant les sensibilités différentes et l’apport moderniste des techniques japonaises ancestrales. J’ai presque eu l’impression que l’effet désorientant de la perspective japonaise ‘vue d’en haut’, hors-centre, ou en diagonale pour des yeux habitués à des harmonies plus classiques a eu un effet paradoxalement stabilisant sur Van Gogh, assurant des amarres artistiques inattendues si j’ose dire dans une tradition confinant au rite liturgique, comme par exemple dans ses bottes de foin au rythme dansant, régulier et apaisé selon le modèle de perspective de Hokusai. Beaucoup plus à dire, mais merci encore pour un beau souvenir ainsi que celui de l’exposition de Hopper à Paris, une merveille…
Ludovina
27 mars 2018 @ 19:36
Merci à vous Tourmaline pour l’illustration imagée et poétique de votre ressenti.
Juliette
25 mars 2018 @ 20:03
Oui, Ludovina, ces deux magnifiques expositions mettaient bien en valeur l’influence japonaise, et notamment d’Hiroshige, dans l’oeuvre de Vincent Van Gogh.
L’exposition actuelle d’Amsterdam doit reprendre des œuvres présentées à Paris.
J’aimais beaucoup la Pinacothèque de Paris. Quelle tristesse quand elle a fermé. Il était question qu’elle rouvre dans d’autres locaux, mais on n’en parle plus.
Silvia
23 mars 2018 @ 09:17
Après les souverains jordaniens,puis la visite de Monsieur Emmanuel macron….le Japon est a l honneur avec cette exposition.
Bon vendredi a tous.
Alinéas
23 mars 2018 @ 20:50
Superbe photo illuminée par un kimono délicieusement accessoirisé dans une couleur dorée..!