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Valentin Dupont a eu le privilège de pouvoir faire partie des invités triés sur le volet, présents à l’hôtel de Ville de Mons lors de la visite du duc et de la duchesse de Cambridge et du prince Harry. Voici ses photos et ses impressions pour les lecteurs de Noblesse et Royautés.

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Ayant reçu il y a quelques jours une invitation pour le passage à l’Hôtel de Ville de Mons du duc et de la duchesse de Cambridge, ainsi que du prince Harry, celui-ci m’a donné accès au carré réservé aux associations patriotiques, situé sur le parvis juste à côté du porche d’entrée. Un avantage qui permet dans ces circonstances de ne pas subir les longues heures d’attente pour ceux qui désirent avoir une bonne place. Un gain de temps fortement apprécié par les plus anciens des représentants du monde patriotique, sans oublier les quelques vétérans et résistants.

L’arrivée des membres de la famille royale britannique, respectant l’horaire prévu, a pu être tout d’abord déterminée par l’approche progressive de l’hélicoptère qui survolait le convoi. La foule, estimée à pas moins de 7.000 personnes, n ‘avait pas besoin de davantage pour déjà ovationner les invités exceptionnels qui allaient apparaître dans quelques secondes. A la descente de voiture, les acclamations redoublèrent d’intensité. Les trois altesses royales ont été saluées par Elio Di Rupo, Premier ministre en affaires courantes et bourgmestre en titre de Mons, que les ducs de Cambridge avaient déjà rencontré le matin à Liège lors de la cérémonie internationale au Mémorial Interallié. Suivirent les poignées de main avec le bourgmestre faisant fonction et le gouverneur de la province de Hainaut.

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Après que la duchesse de Cambridge ait reçu un bouquet de fleurs blanches des mains d’une fillette, les trois invités se sont vus présenter par l’archiviste, dans la Salle des Sacquiaux, l’un des volumes du livre d’or de la Ville et la signature attestant du passage à Mons du roi George V après la Première Guerre Mondiale. Ils ont ensuite gagné la Salle Gothique, située au premier étage de ce bâtiment datant du XVème siècle. Là, les y attendaient, entrés par l’arrière une heure auparavant, plusieurs invités. Des Montois, quelques anciens mandataires, des individus impliqués dans différents domaines ainsi que de hautes personnalités belges et des membres de la communauté britannique.

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Citons notamment des représentants du groupe « Les Anges de Mons », incorporé exceptionnellement cette année dans la procession de la Ducasse de Mons et évoquant la légende, qui fut tenace pendant de nombreuses années au Royaume-Uni, selon laquelle des anges dotés d’archers seraient venus en aide au corps expéditionnaire britannique lors de la Bataille de Mons. Pour l’occasion le tableau de Marcel Gillis, représentant cette scène, était exposé et la duchesse de Cambridge a pris le temps de consulter un album reprenant les trois de ce groupe en 1918, en 1945 et le 15 juin dernier.

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Pendant ce temps, le public à l’extérieur pouvait bénéficier d’un écran géant qui retransmettait quelques images de la réception, mêlées aux précédentes cérémonies à Liège et Louvain. Les minutes défilant, la foule scrutait de plus en plus le balcon qui n’avait finalement pas revêtu le baldaquin en soie amarante. Après environ une demi-heure, le moment tant attendu est arrivé. William, Kate et Harry ont effectué leur apparition la plus attendue de la journée, car il n’était pas vraiment possible de les apercevoir plus tôt à Liège, rejoints sur le balcon par les deux bourgmestres et le gouverneur de province. L’ambiance était similaire à celle de la Joyeuse Entrée au même endroit du roi Philippe et de la reine Mathilde il y aura bientôt un an.

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Cependant, contrairement au couple royal belge, les princes se sont tenus quelques peu en retrait, ne permettant pas, de l’endroit où je me trouvais, de bien les voir. Heureusement, je disposais d’une personne placée dans la foule pour me ramener tout de même quelques souvenirs de ce moment. Entre les acclamations, le retentissement de cornes de brume dignes d’une victoire des Diables Rouges et les quelques chants bien Montois par-ci par-là, la gente féminine n’a pas hésité à scander de longues secondes : « Harry! Harry! ». Un succès qui en fit presque rougir l’intéressé alors que son frère et sa belle-sœur semblaient s’en amuser.

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Il était ensuite déjà le temps du départ. Un moment bref toujours accompagné de la même ferveur dans le chef des milliers de personnes présentes. Les ducs de Cambridge et le prince Harry n’ont serré aucune main. Rien d’étonnant puisqu’il avait été indiqué que, vu le caractère de ces célébrations (et sans doute pour raison de sécurité), un bain de foule ne semblait pas opportun. Bien que certains étaient déçus, cela n’empêcha pas l’ensemble du public, venant des quatre coins de la Belgique et parfois directement de Grande-Bretagne, d’avoir désormais le sentiment d’avoir vécu un moment historique. D’ailleurs, ce passage par l’Hôtel de Ville n’était initialement pas prévu mais Buckingham, les autorités britanniques et montoises en avaient finalement convenu.

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Le duc et la duchesse de Cambridge ainsi que le prince Harry se sont ensuite rendus au cimetière militaire de Saint-Symphorien pour une cérémonie britannique réservée uniquement à 500 invités triés sur le volet pour des questions de sécurité et d’espace vu la configuration du lieu situé presque en pleine campagne. Mais la foule pouvait assister sur l’écran géant à la retransmission de l’événement suivi plus tard par la veillée organisée à Westminster.

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De mon côté, j’ai pu avoir accès, comme les autres représentants du monde patriotique, à l’Hôtel de Ville. L’occasion de profiter de la vue depuis le balcon sur une foule déjà bien décimée, de partager ses impressions entre un verre de bière et quelques amuses-gueules, ainsi que converser avec celles et ceux qui eurent la possibilité d’échanger quelques mots avec les petits-enfants de la reine Elisabeth II. (Un grand merci à Valentin Dupont)

 

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