Le 18 novembre 1967 au lendemain de leur mariage civil, le prince Michel de France, comte d’Evreux et Béatrice Pasquier de Franclieu se mariaient religieusement à Casablanca. Le prince Michel brava l’interdiction paternelle pour épouser celle qu’il aimait. C’est d’ailleurs au Maroc que le prince vit le jour.
Aucun membre de la famille n’était présent excepté un cousin du comte de Paris. En 1994, le couple qui a longtemps vécu à Madrid, s’est séparé et le divorce fut prononcé en 2012. Quatre enfants sont nés : Clotilde, Adelaïde, Charles-Philippe (duc d’Anjou) et François (comte d’Eu). Le prince Michel et la princesse Béatrice sont grands-parents à dix reprises.
En charge des relations publiques de Christian Dior en Espagne jusqu’à sa pension, la princesse Beatrice vit toujours à Madrid tandis que le prince Michel qui s’est remarié à Barbara de Posch-Pastor est installé à Paris. (merci à Caroline VM)
Juliette d
18 novembre 2017 @ 03:42
Quelle était la raison de l’interdiction paternelle pour ce mariage?
Le duc d’Anjou ressemble beaucoup à son père.
AnneLise
19 novembre 2017 @ 16:35
Le passé vichyste du père de Béatrice.
Antoine
19 novembre 2017 @ 22:58
Faire porter aux enfants les présumées erreurs des parents est stupide.
Leonor :
19 novembre 2017 @ 17:54
Raison officielle : papa collaborateur. . Vrai ou faux, je n’en sais rien.
» Béatrice Pasquier de Franclieu devient orpheline de père à l’âge de trois ans. Pétainiste, le comte Bruno est en effet fusillé par les F.T.P., le 15 septembre 1944. » ( Source : Wkp).
NB : Comme dit, j’ignore si cet homme a été ou non un collaborateur, et où, en quoi, comment le cas échéant.
Ajoutons que d’avoir été fusillé par les FTP n’est en aucun cas une preuve en soi : il y a eu épuration sauvage un peu partout, et ça n’était pas à l’honneur des FTP et autres organisations.
Ghislaine-Perrynn
20 novembre 2017 @ 19:44
je vais ajouter un commentaire au vôtre , heureusement qu’il y a eu des FTP /FFI car ils étaient incorporés FFI environ 4 mois avant la Libération alors qu’ils se battaient depuis 1940 pour certains dans la poche de Lorient où plusieurs de milliers de soldats allemands étaient emprisonnés car bien des Combattants de l’Armée des Ombres , tous confondus , devant les tortures endurées par leurs Compagnons (Femmes et Hommes voire enfants ) voulaient les envoyer ad patres sans autre forme de procès .
Ne jugez pas du haut de votre tranquillité actuelle ce qui a été . Je suis un élément charnière , née dans un lieu détruit , qui a eu a subir une année de guerre en plus et dans une famille pour qui l’Honneur n’était pas un vain mot , le courage non plus .
Comme je ne suis pas exhaustive à ceux du Mont Mouchet , à ceux des Glières , à ceux de St Marcel , je ne vous fais pas l’aumône d’indiquer ou se trouvent ces lieux .
Par dessus tout aux chasseurs de sous-marins morts , torturés, fusillés dans votre région en Alsace – le <Strutthof , Schirmeck vous connaissez ?
HRC
21 novembre 2017 @ 13:06
merci pour le Mont Mouchet. ! engagés en suivant dans l’armée régulière.
Et aussi les combats de Mont Gargan. Et d’autres, au hasard à Toulouse.
Rol-Tanguy qui en venait. Commandement unifié. à Paris
AnneLise
21 novembre 2017 @ 14:23
Je vais également ajouter un commentaire au vôtre, Ghislaine-Perryn, les FTP furent crées en 1942 après l’invasion de l’URSS par les Nazis, en rupture du Pacte Germano-Soviétique en 1941, leurs premiers maquis apparurent en 1943, ils furent plus ou moins intégrés aux FFI en 1944, leur but était « l’insurrection nationale » notamment en vue des élections qui suivraient la Libération et pourraient faire triompher leur idéal communiste.
Je suis au regret de dire que les FTP n’ont pas toujours fait « dans la dentelle » dans la chasse aux « collaborateurs » et qu’ils se sont souvent, hélas, illustrés dans des exécutions sommaires alors que les accusés auraient du comparaitre devant un Tribunal.
Je ne vais pas m’étendre davantage sur le sujet, toutefois, étant née en 1947 et vous je crois au début des années 40, nous ne pouvons avoir de vision que celle que nous ont transmise nos parents, proches, voire historiens de la période.
Pour ma part, fille d’un maquisard du Limousin, de Corrèze plus précisément, dés 1941, ayant participé en août 1944 à l’auto libération de la Ville de Brive la Gaillarde, et ayant ensuite rejoint la 1ère Armée du Général de Lattre de Tassigny, qui après avoir résisté devant Strasbourg a poursuivi jusqu’à Sigmaringen, je ne peux que dire ce que mon père m’a raconté, et ce n’était pas très glorieux pour les FTP.
J’ajoute que le récit de mon père fut corroboré lors de ses obsèques par ses anciens compagnons d’armes.
Alors que dès 1940 des hommes, des femmes se soient levés toutes idées politiques confondues, et toutes régions confondues, je ne le nie pas, mais ne parlons pas de FTP, ni même de FFI, d’ailleurs dès le début de
l’occupation.
J’ajoute et j’en resterai là que votre témoignage, tout respectable qu’il soit, ne nécessite pas d’employer le ton que vous employez : » du haut de votre tranquillité actuelle « , » le Struthof, Shirmeck , vous connaissez ? »
Nous connaissons, pour ma part et d’autres certainement, des épisodes qui ont endeuillé des régions, des villes, des villages, des familles, et en l’espèce il n’y a pas de degrés dans la douleur et l’horreur.
AnneLise
22 novembre 2017 @ 00:25
J’ajoute, Ghislaine-Perryn, « je suis un élément charnière, née etc » « a avoir subi une année de guerre en plus » ah bon !
Vous pouvez nous expliquer ?
Votre ego me semble surdimensionné et j’attends vos répliques avec impatience, si toutefois, vous daignez me répondre.
HRC
22 novembre 2017 @ 14:41
Prenons le cas de Tulle, c’est près de chez vous.
Les FTP locaux libèrent la ville, sans se soucier ni de la proximité d’une division allemande fort connue ni des avis du chef de maquis FTP centré sur la Haute-Vienne qui conseillait de ne pas aller trop vite en besogne. La fameuse division arrive, 99 pendus…..
Lourd…..
le chef FTP du Limousin, communiste, a été de ceux qui ont commencé la résistance dès 40, contre l’avis de Jacques Duclos et du PC. Il a tenu au Mont-Gargan et négocié le départ des Allemands de Limoges sans perte de civils.
Dès l’automne 44, c’est le PC qui l’attaque (pour faire oublier ses propres errements en 40…………..), le persécute après la Libération, c’est Chirac qui lui a rendu ses décorations. (Le Limousin il connait bien ).;
allez plus doucement sur les généralités « les ceux-ci, les cela », c’est pas sérieux, l’histoire du droit n’empêche pas qu’on se soucie des usages universitaires de l’histoire en général.
la petite ville où vivaient mes parents a été aussi auto-libérée : les éléments ss qui s’y sont reposés étant partis au lever du soleil parce que les maquis de George Guingoin n’étaient pas loin.
Et Jean Moulin a réussi à réunir tous les mouvements, tous, dans les accords du CNR, qui ont donné une légitimité à de Gaulle sur le territoire.
Il y avait des anciens FTP dans le même corps d’armée que votre père ! et qui n’étaient pas communistes, d’ailleurs.
HRC
22 novembre 2017 @ 15:29
suite;
Les maquis, tous les maquis, ont grossi en 43 avec le refus du STO. Le Pc a constitué des groupes de combats urbains dès 41 et surtout 42, mais les plus actifs et exposés étaient à part, les MOI, composés de résistants espagnols, juifs, arméniens, comme le groupe Manouchian, celui de l’affiche rouge…. à Toulouse aussi, et en ensuite le pc a mis en avant des groupes français, plus honorés que les MOI, ce qui a fait du riffifi quand les historiens locaux ont précisé ce qui n’est pas un détail.
Le départ des troupes allemandes de Brive a été négocié avec les éléments allemands dans les jours qui ont suivi le passage de Das Reich à Tulle puis Oradour, et aussi des colonnes Jesser ou Brehmer qui comprenanient des Ost-Truppen..
Et les FTP locaux ont accepté le principe des négociations menées, lUn de leurs responsables s’est engagé dans l’armée, comme votre père, a survécu et repris son métier.
Les troupes allemandes ne souhaitaient pas être confondues avec Das Reich, et pas seulement par prudence. Tant mieux, et c’est bien tout court.
pPour Ghislaine, dans votre région entre Morbihan et Brest, des officiers français formés par les SAS anglais ont appuyés et souvent dirigés des groupes de résistants qui venaient aussi bien des FTP que des FFI.
tous les FTP n’étaient pas communistes, ni de gauche simplement, tous les FFi n’étaient pas de droite : « on allait dans le groupe le mieux commandé et plus aguerri » est une phrase fréquente dans les récits collectés par les historiens locaux.
bon, il fait beau, je stoppe.
Isabelle Van Bockstaele
30 octobre 2018 @ 23:18
Une autre raison du refus paternel au mariage était aussi l’origine de la famille de Béatrice Pasquier de Franclieu qui n’avait pas de sang bleu (origine royal ou princière). J’ai connu Madame en Angleterre qui fut leur première terre d’exil. Monsieur travaillait à Londres à l’Ambassade de France.
teddy
18 novembre 2017 @ 06:01
C est le prince foulque qui est comte d eu et duc d aumale
Le prince François est comte de dreux
Françoise
18 novembre 2017 @ 06:09
Où est vraiment l’intérêt de parler de cette union dissoute pour le plus grand bonheur de Béatrice ??????
Baia
18 novembre 2017 @ 08:02
Etonnant cet article alors que ce mariage c’est soldé par une longue séparation avant un divorce et le remariage de Monsieur !
Milena K
18 novembre 2017 @ 08:42
Des jeunes gens bien comme il faut et charmants sans être beaux.
Elle a plutôt bien vieilli,malgré ses visibles retouches esthétiques.Pas lui.
Pierre-Yves
18 novembre 2017 @ 08:56
Lui est aujourd’hui le même, avec un demi-siècle de plus.
Elle semble une autre. Impossible de reconnaître la jeune femme d’autrefois en elle. C’est assez dommage, de mon point de vue.
cactus
19 novembre 2017 @ 16:05
je plussoie !
Ellen
18 novembre 2017 @ 09:11
La personne qui assistait au mariage est le prince Charles-Philippe de Nemours, fils du prince Emmanuel d’Orléans et de la princesse Henriette de Belgique
laure2
18 novembre 2017 @ 09:14
Ranimer de tels souvenirs après un divorce et un remariage récent est d’un gouteux . On peine à reconnaitre la princesse après ses multiples retouches et le prince qui s’est bien laissé allé .
laure2
19 novembre 2017 @ 18:21
aller
val
18 novembre 2017 @ 09:40
Supers Photos ! merci Régine
Leonor :
18 novembre 2017 @ 10:17
De l’eau a coulé sous les ponts.
Vitabel
18 novembre 2017 @ 10:41
Le prince Michel était très beau, je n’aurais pas reconnu la princesse Béatrice, ils étaient amoureux et heureux.
Nemausus
18 novembre 2017 @ 10:46
Les orléanistes en sont même à « fêter » le mariage de divorcés ! mais jusqu’où va l’idolâtrie !
Mayg
19 novembre 2017 @ 18:19
Il faut bien qu’ils trouvent un moyen de parler de leurs chouchous.Mais vu que ces derniers ne font rien de bon de leurs 10 doigts, il ne leur reste plus que ce genre de sujet, à défaut de mieux…
Gérard
20 novembre 2017 @ 20:59
Est-ce que ça vous amuserait Mayg qu’on vous donne les emplois du temps de tous les princes de la terre y compris ceux de France ? Et puis il n’y a pas que le travail manuel tout de même.
Actarus
21 novembre 2017 @ 13:55
En parlant de travail manuel, il me semble que Jacques et Michel avaient pour parrains tous les ouvriers de France. C’est donc plutôt bien trouvé. ;-)
Quant à ne rien savoir faire de leurs dix doigts, Wikipédia nous apprend le contraire : « Terrorisés par leur père, ceux que leurs partisans appellent les « Enfants de France » deviennent turbulents et, parfois même, violents. À l’âge de onze ans, Michel plante ainsi accidentellement un couteau dans le mollet gauche de sa sœur Anne alors qu’il se dispute avec son frère jumeau. » Et aussi : « Un jour, Jacques casse ainsi accidentellement le bras de sa sœur Diane en se jetant volontairement d’une échelle. »
Par bonheur, Gaston si débordant de vie semble plus doux ! ^^
Mayg
21 novembre 2017 @ 17:46
Mais là, il ne s’agit pas de tous les princes de la terre. Seulement des Orléans. Allez, chiche…
Marcel
18 novembre 2017 @ 11:29
Je n’ai jamais compris pourquoi cette union n’a jamais été autorisée par le défunt Comte de Paris. Béatrice était noble pourtant.
Gérard
19 novembre 2017 @ 16:21
L’union a été acceptée en définitive. Le problème venait de l’exécution du père de Béatrice à la Libération où l’on voulut faire croire qu’il avait été un collaborateur ce qui ne semble pas avoir été le cas en fait. Il a été liquidé par de faux résistants de la dernière heure.
AnneLise
19 novembre 2017 @ 16:31
Il semblerait que ce soit en raison du passé vichyste de son père, Bruno Pasquier de Franclieu, fusillé par les FTP en 194
AnneLise
19 novembre 2017 @ 16:33
1944 !
Gérard
20 novembre 2017 @ 21:04
C’était un coin des bords de Seine où l’on exécuta sans procès beaucoup en quelques jours.
Gérard
21 novembre 2017 @ 12:13
Je me permets de rappeler ce que j’avais écrit ici en 2016 sur le sujet :
Le comte de Paris ne considérait pas que Bruno de Franclieu était coupable bien entendu mais il voulait éviter une vingtaine d’années après cette tragédie de nouvelles polémiques.
Le père de Béatrice avait 30 ans, il était assureur. Il avait trois filles. Son père, Albert Joseph, mourut peu après le 19 octobre à l’âge de 59 ans. Il était directeur d’assurance et ancien conseiller général de l’Isère.
Un peu partout en France à l’époque le Parti communiste avait lancé une chasse à ceux qu’il appelait « les salauds » c’est-à-dire ceux qu’il soupçonnait d’avoir été des collaborateurs et il semble que le terme pouvait s’étendre à de simples pétainistes, on sait aussi que des règlements de compte qui n’avaient aucun rapport avec le patriotisme ou la politique eurent également lieu.
Un peu partout les fleuves et rivières se mirent à charrier des corps.
Dans leur ouvrage Ainsi finissent les salauds. Séquestrations et exécutions clandestines dans Paris libéré, Jean-Marc Berlière et Franck Liaigre (Robert Laffont, 2012) évoque la mort du père de la comtesse d’Évreux.
Les 10, 14 et 15 septembre 1944 onze cadavres ont été retrouvés dans la Seine à Boulogne, en bordure du bois, quai du 4 Septembre.
« Le 14 septembre, alors que tous les rapports et la paperasse suscités par cette première affaire [trois cadavres repêchés le 10 septembre] ne sont pas encore terminés, le téléphone sonne rue de la Saussière [au commissariat de Boulogne].
« Sommes avisés par un coup de téléphone anonyme qu’un cadavre d’homme a été repêché en Seine, quai du 4-Septembre à Boulogne, à proximité de la passerelle de l’Avre. Nous nous transportons sur les lieux […]. Nous nous trouvons en présence du corps d’un homme présentant la rigidité semi-cadavérique et paraissant avoir séjourné plusieurs heures dans l’eau.
« Le cou est fortement serré par une grosse corde tressée, solidement fixée à un pavé de grès. Les mains sont liées sur le devant par un fil électrique en cuivre.
« La nuque porte, au milieu, la trace d’une balle qui est sortie au milieu du front. Le corps est vêtu d’une chemise en toile blanche, d’une culotte de pyjama rayé bleu, d’un pantalon en serge kaki, d’un veston bleu foncé en drap à grands carreaux, marqué “R. Bizet”, de chaussettes grises. Le cadavre est celui d’un homme de trente ans environ, taille 1,75 m, cheveux châtain foncé, petite moustache châtain, yeux marron clair, légère calvitie frontale. Il a été retrouvé sur le cadavre : un chapelet en bois, quelques photos d’amateur et plusieurs feuilles de papier manuscrites, de divers formats. »
Annexés au procès-verbal, les objets retrouvés : une image pieuse, des photos familiales montrant une femme, des enfants, un couple appuyé sur des bicyclettes, souriants, manifestement en vacances, insouciants. Plusieurs lettres écrites au crayon dont l’une adressée à « M. le Commissaire » : « Ayant été arrêté depuis 15 jours environ et ceci sans doute sur dénonciation venant de je ne sais qui et concernant je ne sais quel motif, je vous serais très obligé de bien vouloir m’accorder une audience avant de prendre une décision à mon endroit… » Suivent un certain nombre de références dont deux commissaires, un lieutenant de l’armée Leclerc, le directeur adjoint du cabinet du préfet de police… Enfin l’auteur prend soin de préciser qu’il est membre de l’amicale de la police « depuis 1938 ou 1939 ».
Toutes ces recommandations paraissent bien dérisoires quand on connaît la fin de l’histoire. Elles traduisent surtout un espoir insensé lié à une erreur fatale : l’homme tué n’était pas entre les mains de la police et n’avait pas affaire à des policiers !
Le corps est envoyé à l’IML. Il est identifié par Pierre Jules Bouillon, beau-frère de la victime : « Et le seize septembre au dit an, constatons que l’inspecteur Richard, nous dépose le rapport ci annexé duquel il résulte que les recherches effectuées ont permis de découvrir l’identité de l’inconnu repêché en Seine dans les conditions indiquées ci-dessus. Cet inconnu serait le nommé Bruno Pasquier de Franclieu, marié, trois enfants, assureur, demeurant 11 avenue de Suffren Paris XVe. »
Même jour, même endroit, un autre cadavre.
« Le cou est fortement serré par une grosse corde tressée, solidement fixée à un pavé de grès. Les mains sont liées sur le devant par du fil électrique en cuivre. La nuque porte, vers le milieu, une trace de balle, balle qui est sortie sur la partie droite du front. » « Les objets suivants ont été trouvés sur le cadavre : un stylo vert, un mouchoir à carreaux rouges, une jugulaire de casquette en cuir, un foulard en tissu kaki, dans une des poches se trouvaient deux feuilles de papier manuscrites avec un crayon à encre. » La victime : Louis Barbeaux. Dernier domicile connu : 6, rue de Beauvais à Ivry.
Et la pêche macabre continue… »
L’enquête a mené vers l’Institut dentaire ou Institut George Eastman à Paris avenue de Choisy (le bâtiment datant de 1937 existe encore et appartient à la ville de Paris) qui en septembre 1944 fut le théâtre de nombreuses exécutions sommaires toujours exécutées de façon à peu près semblable, sous la conduite d’un certain capitaine Bernard. Pendant les derniers jours d’août 1944 l’institut avait été investi par un groupe de FTP qui le transformèrent en centre de torture. Selon les archives militaires examinées par les historiens 40 à 44 personnes y auraient été abattues en trois semaines et 140 personnes y auraient été séquestrées. Sur les 38 victimes identifiées, 21 auraient relevé de la justice tandis que les autres étaient souvent totalement innocentes, 13 ont été tuées pour des motifs qui n’avaient aucun rapport avec la libération du territoire. Certaines victimes étaient de véritables résistants.
Paris était alors livré à des résistants de la 25e heure, les FFS, « forces françaises de septembre », comme on les baptisera ironiquement, avec de très jeunes partisans, encadrés par autant de « capitaines » : Pedrossa, Thomas, Rivier… et surtout le capitaine Bernard. Ils arrêtèrent, séquestrèrent, volèrent, violèrent, tuèrent.
Ce fut l’application des méthodes de la Gestapo, sans enquête, sans avocat, sur dénonciation, un enfer.
Mi-septembre 1944, alors que les plaintes se multiplient auprès de l’état-major des FFI (Forces françaises de l’intérieur), Bernard et ses affidés lèvent le camp. Les troupes américaines s’emparent des lieux. Dès octobre, une très discrète enquête policière est menée pour identifier ces FTP qui officiaient sous pseudo, « et qui étaient alors intouchables », souligne Berlière.
La justice traîne des pieds, identifie finalement Bernard : il s’agit de René Sentuc, conseiller municipal communiste de Malakoff.
René Sentuc qui disposait d’un pouvoir de vie et de mort qu’il s’était attribué, était un chauffeur de taxi parisien né en 1900 et qui fut arrêté en 1941 et s’évada du camp de Voves en 1943 puis à nouveau en 1944. Il est mort le 27 décembre 1984.
Il était devenu l’adjoint du colonel Fabien. Il fut maire adjoint de Malakoff jusqu’en 1971. Il était titulaire de la Légion d’honneur, de la Croix de guerre avec étoile de vermeil et de la médaille de la Résistance.
Bruno de Franclieu était recherché et on avait interrogé son épouse Jacqueline Terrisse, qui fut arrêtée et qui refusa de dire où il se trouvait. Elle-même fut détenue à l’Institut dentaire. Il aurait appartenu au MSR. Le Mouvement social révolutionnaire était un parti d’inspiration fasciste, fondé à Paris en 1940 par Eugène Deloncle, ancien chef de La Cagoule, et Eugène Schueller, propriétaire du groupe L’Oréal. Avec le temps plusieurs de ses membres rejoignirent la Résistance.
Bruno Marie Émilien Pasquier de Franclieu repose au cimetière de Saint-Geoire-en-Valdaine (Isère) dans le caveau de famille.
Il appartenait à une mouvance qui ne plaisait pas à quelques enragés communistes qui n’avaient pas été des résistants de la première heure et dont les actions de résistance n’étaient pas si héroïques. Mais dans le détail je ne sais rien.
HRC
21 novembre 2017 @ 13:20
La Cagoule, ce n’est pas rien et tous ces membres n’ont pas rallié la résistance. tous n’étaient pas Rémy et Loustanau-Lacau.
ceci dit, elle n’aurait pas du en souffrir.
AnneLise
21 novembre 2017 @ 14:48
Gérard, si vous en avez le temps lisez ma réponse à Ghislaine-Perryn un peu plus haut ce jour à 14h23.
Cordialement
HRC
21 novembre 2017 @ 18:39
« elle », la fille de Bruno Pasquier de Franclieu,
j’ai rédigé un peu vite, et on pourrait croire que « elle » renvoie à la Cagoule. !
HRC
22 novembre 2017 @ 00:19
fusillé n’est pas le mot juste, cela désigne une exécution après procès militaire, ce n’est pas le cas.
J’aimerais assez qu’on assez qu’on ose parler franchement, et qu’au lieu de parler d’une organisation résistante combattante on parle du vrai, c’est à dire de partisans d’un parti politique (qui ne survit qu’à peine depuis 10 ans ou plus) et qui n’avaient pas suivi le colonel Fabien (discussion sur le grade) parti aussi à l’armée de Lattre.
cela me gêne vraiment, car le seul intérêt de cet amalgame entre FTP et PC pour dire les choses en clair, c’est de discréditer les résistants combattants donc de blanchir les vichystes, et vous voyez que j’emploie le terme diplomatique.
nès après la guerre, nous étudiants en réflexion et non-encartés, dans ma province savions pour les uns que les faits d’armes des parents, ce n’est pas nous qui les avions faits, les actes de collaboration des parents d’autres ne ne concernaient pas ces autres, et il y avait en plus des enfants de soldats allemands, qui avaient eu parfois des petites enfances plus difficiles que les autres au retour des pères légitimes…et quelques enfants de rescapés des camps. !
on n’est responsables que de ses propres actes, point final pour moi.
Et les groupes violents ne le sont plus sur les mêmes thématiques. (sauf l’anarchie qui était aux oubliettes avant 68 ) ce passé évoqué ici, est mort, et ça serait plutôt sympathique de ne pas l’utiser , ni pour se victimiser ni pour attaquer à mauvais escient..
1944, c’est il y 73 ans, l’épouvantail a vieilli !
AnneLise
23 novembre 2017 @ 21:02
Non, l’épouvantail n’a pas vieilli !
Nous ne sommes pas responsables des acte de nos parents ou grands parents, mais sommes responsables de ce qu’ils auraient du nous apprendre.
Et ça ce n’est pas gagné ! ne vous en déplaise.
HRC
24 novembre 2017 @ 14:05
il a changé !
lire sans présupposé , ou alors la sénilité intellectuelle commence. Les difficultés que nous avons sont nouvelles dans une société nouvelle, cela n’a plus d’organisation centralisée du komintern, c’est mouvant, fluide, à mon avis erratique, ….et je plains beaucoup les services de l’Etat qui cherchent à faire leur boulot contre eux
ciboulette
19 novembre 2017 @ 18:20
Voir ma réponse un peu plus bas .
Dorothée
19 novembre 2017 @ 19:11
Il me semble avoir lu que la famille de Béatrice (le père avait des choses à se reprocher…durant la guerre !)
Gérard
20 novembre 2017 @ 21:30
C’était un homme de droite. On n’a pas de preuve de collaboration.
Danielle
18 novembre 2017 @ 12:13
Un couple qui a eu une force de caractère, j’aime beaucoup.
Quel changement pour Béatrice, à ce point c’est presque inimaginable !! elle était beaucoup mieux que maintenant et n’aurait pas dû passer par la case chirurgie.
Dorothée
19 novembre 2017 @ 19:13
« Elle était beaucoup mieux…! » à l’époque ! comment serait-elle aujourd’hui ? si elle n’avait rien fait, on n’en sait rien !
Muscate-Valeska de Lisabé
18 novembre 2017 @ 12:16
Elle était belle,charmante,vivante, sûrement intelligente…elle l’est toujours. De lui,maintenant, on ne peut plus rien dire .Sauf qu’ils ont sans doute été heureux.
J’aime qu’il se soit opposé à son tyran domestique de père ^^.
jane
18 novembre 2017 @ 12:24
Tellement bien assortis pourtant !
Baboula .
19 novembre 2017 @ 19:08
En photo,peut-être .
JAusten
18 novembre 2017 @ 12:51
mince ! s’il avait fallu deviner qui ils étaient j’en aurais été bien incapable.
ils étaient bien charmants.
cactus
19 novembre 2017 @ 16:06
surtout elle .
Gérard
20 novembre 2017 @ 21:32
Il était pas mal aussi.
Actarus
18 novembre 2017 @ 13:13
Ah, le temps jadis de Henri l’ancien et de ses préjugés de caste. ;-)
Il se prenait pour Gustave V de Suède, en fait. ^^
Muscate-Valeska de Lisabé
19 novembre 2017 @ 17:34
Il se prenait pour l’esprit froid, étriqué et tyrannique qu’il était,cher Acta…cet homme fait roi eût été un despote.
L’Histoire a pitié des peuples, parfois. ^^
framboiz 07
20 novembre 2017 @ 01:31
Bien dit, Muscate ! On plaint sa famille …Ouf …
JPL
20 novembre 2017 @ 10:50
Vous qui l’avez bien connu, votre avis est primordial en effet….
Muscate-Valeska de Lisabé
20 novembre 2017 @ 16:26
JPL,vous ne croyez pas si bien dire,ma mère qui hélas l’a connu de près dans sa vie professionnelle vous le confirmerait.
Heureusement, ça n’a pas duré longtemps.
Je ne vous en veux pas,JPL,on ne peut pas savoir à qui on s’adresse.^^
Gérard
20 novembre 2017 @ 21:38
Vous ne le connaissiez pas Muscate. Il était d’une intelligence prodigieuse, et il pouvait être le plus charmant des hommes. Il était un peu colérique mais pas sans méchanceté.
Élever tant d’enfants très vifs ne devait pas être si simple. Il y était très attentif.
Gérard
20 novembre 2017 @ 22:22
Mais sans méchanceté.
Mary
21 novembre 2017 @ 12:34
Prodigieuse,prodigieuse… Aucune intuition politique en tout cas : il a joué le mauvais cheval et aurait dû rejoindre De Gaulle à Londres !
HRC
21 novembre 2017 @ 13:10
comme le prince Napoléon !
Actarus
21 novembre 2017 @ 13:42
Nul ne peut se vanter d’avoir toujours fait les bons choix dans sa vie, et cela n’a rien à voir avec l’intelligence, mais plutôt avec les circonstances. Si les occasions manquées rendent les gens amer, pour peu qu’ils aient déjà un caractère ombrageux bien trempé, ces gens-là peuvent faire vivre un enfer à leur entourage. Ce ne sont pourtant pas des diables, mais ils sont les premières victimes d’eux-mêmes. J’en connais, aussi…
Gérard
21 novembre 2017 @ 17:14
Peu de gens ont eu l’intuition de rejoindre De Gaulle à Londres. Le prince explique tout cela dans ses Mémoires en ce qui le concerne.
Mary
22 novembre 2017 @ 16:24
Gérard,
J’ai lu ses mémoires et son explication (!) n’est pas convaincante…
Muscate-Valeska de Lisabé
21 novembre 2017 @ 19:51
Charmant,ça dépend avec qui,cher Gérard.
C’est en vivant auprès du quotidien des gens qu’on les connaît bien intimement.
Je n’ai aucun intérêt à en dire du mal,vous savez,mais je ne peux pas en dire du bien…Malgré tout, impossible aussi de n’en dire rien….^^
Kalistéa
29 novembre 2017 @ 13:29
Pourtant Muscate l’Aga-Khan était un très grans ami du comte de paris .
Mary
18 novembre 2017 @ 14:34
Il était beau dirait-on,bien plus que son jumeau ! La princesse Béatrice n’était pas extraordinaire,je trouve,mais elle semble avoir embelli avec les années .
Qu’est-ce qui a bien pu séparer un couple qui s’aimait tant ?
Marie-Josépha
18 novembre 2017 @ 14:36
Pourquoi le Comte de Paris s’est-il opposé au mariage?
cactus
19 novembre 2017 @ 16:08
Pour des histoires pendant la guerre il me semble ! Son père ne plaisait au Comte de Paris….
Marie-Josépha
20 novembre 2017 @ 08:51
Merci @cactus et @ciboulette :)
Actarus
21 novembre 2017 @ 13:45
Je suis effectivement un peu @cactus car parfois je ne manque pas de piquant ! ^^
Gérard
20 novembre 2017 @ 21:39
Je ne crois pas qu’il ait connu le père de Béatrice.
ciboulette
19 novembre 2017 @ 18:19
Il me semble que le père de Béatrice s’était compromis avec Vichy .
Actarus
21 novembre 2017 @ 13:46
Henri l’Ancien aurait pu mettre de l’eau de Vichy dans son vin. Au pire il aurait bu du mousseux, et au mieux, du champagne ! ^^
clement
18 novembre 2017 @ 14:54
Est-il besoin d’évoquer les noces d’or d’un couple qui n’en est plus un depuis longtemps ?
Gérard
19 novembre 2017 @ 16:22
Ce ne sont pas des noces d’or juste un anniversaire.
Opale
18 novembre 2017 @ 15:51
Je ne la connaissais pas jeune. On dirait sa mère sur la 1ere photo…
ciboulette
18 novembre 2017 @ 16:01
Ils sont aujourd’hui méconnaissables !
l'Alsacienne
18 novembre 2017 @ 17:28
Il y a 50 ans…..
Ca c’était avant !
Bambou
18 novembre 2017 @ 18:09
Qu’ils étaient jeunes sur ses photos…On ne les reconnaît pas, surtout Béatrice.
Bernadette
18 novembre 2017 @ 18:14
Je ne me souvenais pas du tout de la princesse Béatrice à cette époque là …
Le prince François lui ressemble beaucoup….
Naucratis
18 novembre 2017 @ 18:36
Rappelons simplement qu’il ne s’est jamais appelé Michel de France.
Le sérieux et l’exactitude donnent de la crédibilité.
Gérard
19 novembre 2017 @ 16:23
Ce n’est pas un nom de famille mais un nom dynastique.
Gérard
18 novembre 2017 @ 18:48
Si j’ose dire la princesse Béatrice était très bon chic bon genre mais elle n’avait pas encore le charme et la fantaisie qui l’ont rendue vraiment belle.
Auxane
18 novembre 2017 @ 18:49
C’était un magnifique couple de l’époque des années 60. Ils ont bien fait de ne pas obéir au Comte de Paris qui lui, donnait des leçons mais avait une vie plutôt mouvementée ! Béatrice et Michel ont eu des enfants superbes, j’ai un peu regardé leurs parcours dans le magazine « Point de vue » et je me souviens de les avoir aperçu chez la soeur de Béatrice, qui est elle aussi, une dame charmante.
Gérard
19 novembre 2017 @ 16:25
A l’époque le comte et la comtesse de Paris n’étaient pas séparés. Mais il eut son premier infarctus.
Anna Claudia
18 novembre 2017 @ 19:01
Pension chère Régine ? voulez-vous dire retraite…
Merci de nous rappeler ce mariage. Le comte d’Evreux et sa fiancée étaient très amoureux et la ténacité dont ils ont fait preuve leur a attiré beaucoup de sympathie. la princesse Béatrice s’est révélée un excellente femme d’affaires et une personne pleine d’entregent. En dépit de leur séparation, leur famille aura été une réussite.
Marie de Cessy
19 novembre 2017 @ 18:41
Anna Claudia en Belgique on ne dit pas retraite mais pension.
HRC
18 novembre 2017 @ 20:08
jupe écossaise et petit pull.
un souvenir pour toute une génération..
le prince François ressemble beaucoup à sa mère.
ciboulette
19 novembre 2017 @ 18:17
Oui , HRC , et collier de perles ! Cela ne manque pas de sel , quand on voit comment la princesse Béatrice est vêtue aujourd’hui .
HRC
20 novembre 2017 @ 00:26
les perles, à l’époque, je ne les avais pas !
AnneLise
20 novembre 2017 @ 14:24
Ou alors en plastique avec des « clics » quand on faisait le collier !
HRC
21 novembre 2017 @ 13:26
j’ai peu pratiqué ces trucs passé 8 ans, chère Anne-Lise. Mais je m’en souviens !
j’étais du groupe social en dessous, la chaîne en or et la médaille. Le collier de perles je l’ai acheté vers 30 ans et ma fille n’en veut pas.
AnneLise
23 novembre 2017 @ 17:31
Mais moi aussi,HRC, c’est bien pourquoi j’en parle aujourd’hui, car c’set un de mes souvenirs d’enfance, avons vous le même âge ou tout soit peu ?
En ce qui me concerne j’en garde un bon souvenir !
HRC
24 novembre 2017 @ 13:52
surprenant : je lis Anne-lise et j’ai un « Flabemont qui me reviens en tête.
Dorothée
20 novembre 2017 @ 14:41
Oui Ciboulette, virage complet !!!
Padraig
19 novembre 2017 @ 00:15
Le cousin du comte de Paris qui était présent à ce mariage était le prince Charles Philippe d’Orléans duc de Nemours, fils d’Emmanuel d’Orléans duc de Vendôme et d’Henriette de Belgique.
Une erreur s’est glissée dans le texte de présentation, le prince François a reçu la titulature de comte de Dreux lors de son mariage en 2014 avec Thérèse von Einsiedel. C’est le prince Foulques, son cousin qui est titré duc d’Aumale et comte d’Eu.
Gérard
20 novembre 2017 @ 21:46
Le duc de Nemours lui aussi avait fait un mariage qui ne fut pas autorisé par ses parents et donc pas reconnu par le duc de Guise et comme disait le comte de Paris en substance, finalement ce ne fut pas un mauvais mariage parce qu’ils étaient un peu fêlés tous les deux.
Sigismond
26 novembre 2017 @ 16:29
« Un peu fêlés tous les deux » ? Charmant ! Ces prétendants Orléans père et fils (?) se croyaient au-dessus de l’Église en voulant régenter les mariages de leur parentèle. Le prince Charles-Philippe et la princesse Marguerite se marièrent en 1928 à la mairie du 8e arrondissement (maire : Louis Drucker) et dans l’ancienne église Saint-Pierre-de-Chaillot (curé : Auguste Sicard, mais ce fut un vicaire qui officia).
Le titre de duc de Nemours en revanche, appartenait de plein droit en 1928 à l’aîné des Orléans (le pseudo-« duc de Guise »), qui ne pouvait s’en départir et le concéder à un cousin sans l’aval du prince Jacques de Bourbon, duc d’Anjou et de Madrid. En l’occurrence, c’était le précédent duc d’Orléans qui s’était cru autorisé en 1905 à titrer « duc de Nemours » son cousin nouveau-né (fils d’Emmanuel d’Orléans, pseudo-« duc de Vendôme », cousin issu de germains du duc d’Orléans), sans consulter au préalable Monseigneur le duc de Madrid (père du prince Jacques).
Val Richer
27 octobre 2021 @ 10:21
Jacques de Bourbon, duc de Madrid était si peu reconnu prétendant au trône de France qu’il est mort à Paris en 1931, malgré la loi d’exil.. C’est dire si sa prétention était prise au sérieux !
Antoine
19 novembre 2017 @ 00:32
Ils ont bien changés …….
Laure-Marie Sabre
19 novembre 2017 @ 05:01
Leur fils François ressemble de manière incroyable à sa mère.
Arielle
19 novembre 2017 @ 10:41
Charles-Philippe ressemble beaucoup à sa mère.
Anne-Charlotte
19 novembre 2017 @ 12:49
Toute l’élégance d’une jeune fille de bonne famille de l’époque. Presque un pastiche, voire une caricature :)
Muscate-Valeska de Lisabé
19 novembre 2017 @ 17:35
À trop vouloir rentrer dans le moule,on devient tarte.;-))
Actarus
20 novembre 2017 @ 01:19
Rhooo… on dirait la Galette ! ^^
Muscate-Valeska de Lisabé
20 novembre 2017 @ 16:29
En Janvier,tu viendras tirer les rois? …le temps d’une gourmandise, je serai ta reine ;-))♡.
Gatienne
19 novembre 2017 @ 14:17
Transgressifs dans leur union mais super tradi dans leur mise: le parfait petit couple bcbg de l’époque; et pour Madame, bien sûr, kilt, shetland, rang de perles et mocassins pats… Elle avait dû oublier le carré Hermès à Paris car ce petit foulard en soie indienne est là pour ne rappeler que, quelques mois plus tard, cette jeunesse bien peignée allait goûter à des mets plus épicés….
JAusten
19 novembre 2017 @ 16:24
bon il faut raconter maintenant :)
AnneLise
20 novembre 2017 @ 14:25
Les évènements de mai 68 peut-être ?
Gérard
19 novembre 2017 @ 16:27
En fait le comte de Paris s’entendit très bien avec Béatrice et avec Marion qui furent parfaites d’éducation et de gentillesse.
CAROLINE VM
19 novembre 2017 @ 16:32
Je précise avoir transmis ces photos à Régine pour en faire profiter tous ceux qui comme moi ne les avaient jamais vues et que j’ai découvert récemment …: : le hasard a fait que cela coïncide avec leur 50e anniversaire …car même s’ils ont divorcé ils ont fondé une belle famille…
Charles
19 novembre 2017 @ 23:35
Vous avez bien fait Caroline de nous présenter ces photos anciennes.
Il faut être particulierement malveillant pour laisser entendre que les « orléanistes » célèbrent les noces d’or d’un couple divorcé. La bêtise des royalistes dissidents est sans égal.
Vous n’avez pas à vous justifier, ces photos sont intéressantes et je vous remercie de les avoir transmises à Regine. Continuez à le faire si vous le souhaitez.
Ce sera toujours un plaisir pour moi de voir ou revoir des photos anciennes des membres de la Maison de France
Bien à vous
Charles
Francois
19 novembre 2017 @ 16:50
C’était un beau couple
Elle incarnait ici la parfaite jeune fille de bonne famille
Pleine de vie etc
Et puis la vie ……..
Je crois que feu le comte de Paris reprochait des choses à son père
Kalistéa
20 novembre 2017 @ 10:43
J’ai un peu connu Michel de France à Madrid :c’était un homme beau ,ouvert et franc absolument merveilleux d’amitié , de simplicité , d’allure moderne .Connu pour sa bonne humeur et son esprit sportif il s’occupait bien de ses enfants qu’il allait chercher à la sortie des classes .Charles Philippe admirait visiblement son père …François n’était pas encore né .
Nemausus
20 novembre 2017 @ 11:36
Henri d’Orléans l’ancien reprochait semble-t-il une compromission du père de Béatrice avec le régime de Vichy ! sa position contre ce mariage était aussi intransigeante pour cacher en fait sa propre compromission avec ce même régime !
C’est comme les résistants de la dernière heure qui furent encore plus vindicatifs contre les collaborateurs pour cacher leur propre passivité voire leur collaboration !
Tout ça n’est pas bien joli…..
HRC
20 novembre 2017 @ 14:58
d’accord sur les 2 paragraphes, à condition de signaler que le Comte de Paris a rectifié le tir en 1942.
Sur le second, effectivement, les FTP réellement combattants avaient rallié l’armée de Lattre, le groupe était officiellement dissous. (depuis la libération de Paris, de mémoire, )
HRC
20 novembre 2017 @ 15:13
fin 42, je sais, Nemausus…
Gérard
20 novembre 2017 @ 22:07
Ne confondons pas la majorité des Français qui au début firent confiance en temps d’épreuve au maréchal et les vrais collaborateurs que ne furent ni le comte de Paris ni sans doute Bruno de Franclieu.
Kalistéa
22 novembre 2017 @ 12:14
Exact Gérard , on ne peut plus exact en outre quand le gouvernement se retira à Vichy , ceux qui travaillaient au gouvernement furent obligés de se déplacer avec lui .cela ne veut pas dire du tout que ces personnes étaient des « collabos » avant l’heure !
jo st vic
20 novembre 2017 @ 13:28
oui il lui reprochait son passé vichyiste….tué en 1944 par les FTP
Ellen
20 novembre 2017 @ 14:44
En réalité le comte de Paris ne voulait pas que l’on se souvienne trop de son appartenance à la cagoule, c’est pourquoi il a refusé ce mariage qui allait remettre cette période sur la table quand on connaîtrait les origines de la fiancée
Gérard
21 novembre 2017 @ 17:31
Le comte de Paris n’a jamais appartenu à la Cagoule, ce n’était ni son genre ni ses idées. Le nom même avait été donné par dérision par des membres de l’Action française. Au demeurant un certain nombre de cagoulards et notamment des cagoulards royalistes furent ensuite de véritables résistants parce qu’ils étaient nationalistes.
HRC
20 novembre 2017 @ 15:11
elle avait une revanche à prendre, la bourgeoisie espagnole lui a ouvert la porte, et elle a su la garder ouverte par ses qualités professionnelles.
Le blog de son fils aîné semble parfois un simple relai d’un parti que je n’aime pas. En piètre.
Françoise
24 novembre 2017 @ 07:46
Est-ce que la noblesse espagnole lui a ouvert les portes ? Est-ce que la cour la reçoit ?
Kalistéa
21 novembre 2017 @ 10:50
Ce qui n’est pas « bien joli » c’est de raconter n’importe quoi à propos de quelqu’un et surtout des calomnies vieilles et éculées .
clementine1
21 novembre 2017 @ 16:36
d’accord avec vous Kalistéa ; heureusement Gérard a remis les pendules à l’heure.
Gérard
22 novembre 2017 @ 16:19
Merci Clémentine.
Anne-Lise j’ai bien lu votre réponse circonstanciée et très intéressante, émouvante au surplus. Nos parents savaient bien en effet ce qu’il en était de certains résistants de la dernière heure qui faisaient « justice » eux-mêmes et qui pour certains étaient des collaborateurs, on retrouva ainsi donc à Paris beaucoup de corps dans la Seine dans des quartiers un peu éloignés du centre-ville, près du Bois. À Marseille par exemple on retrouva des cadavres dans le Jarret, une toute petite rivière qui se jette à Marseille dans l’Huveaune avant que celle-ci ne rejoigne la mer.
AnneLise
23 novembre 2017 @ 14:17
Merci, Gérard !
AnneLise
23 novembre 2017 @ 17:48
Très bien, HRC, pas de commentaire,seul celui de mon père me suffira !
Je précise que je ne suis pas Corrézienne à présent, seulement de coeur.
Et je ne remets pas en cause les récits de mon père.
Quant aux FTP, FFI, ils n’étaient pas présents en 1940, en revanche que des hommes, des femmes se soient levés contre l’occupant, dès le début de l’occupation, alors là oui, dans quelque région de France que ce fut.
HRC
24 novembre 2017 @ 13:50
ts…. un magistrat est récusé si un membre de sa famille est partie d’une procès, défense ou accusation, non ?
n’avez-vous donc pas la recherche rigoureuse de la preuve acquise depuis les bancs de votre école à Bordeaux ?
ce post (pas de FTP et FFi en 40, certes et autres généralités) ne dit rien du tout.
HRC
23 novembre 2017 @ 15:19
mais personne ne le nie !
des collaborateurs ?? hum, on l’a peu trouvé sauf s’ils avaient changé de région, car ils paradaient assez avant pour qu’on les reconnaisse, mais trafiquants du marché noir ou auteurs de dénonciation anonyme, oui. Et en nombre !
Les Allemands de Brive se sont rendus( tant mieux pour Brive ) parce que les routes étaient coupées : au nord Limoges, à l’est Tulle puis les maquis du Cantal (FFI compris) qui tenaient la route (et le col du Lioran) de Clermont-Ferrand, au sud les maquis très remontés de Dordogne par le passage sanglang aussi chez eux de Das Reich et en jonction directe avec ceux du Limousin.
loyalement : l’unité de das Reich qui est passée chez nous s’est correctement comportée parce que son chef plus intelligent avait compris que le front de Normandie était plus important, et que son collègue d’Oradour n’avait en rien servi le Vaterland ! (par contre, il ont fait « fissa »)
sérieusement, pensez-vous servir les princes en parlant ainsi sur un sujet que vous n’avez jamais travaillé en histoire. Je ne crois pas et ça me fait une sorte de peine.
AnneLise
25 novembre 2017 @ 13:38
Supposant HRC que vous vous adressez à moi, j’ai effectivement une culture en histoire fort limitée…
Et par là même je vous remercie de me faire bénéficier ainsi qu’à d’autres, d’ailleurs, de la vôtre.
Si un témoignage familial n’a aucune valeur alors il doit en être de même pour tous, ne croyez vous pas ?
Je ne sers personne ici, et surtout pas les princes, lesquels d’ailleurs ?
je me contentais d’apporter un éclairage, maintenant si celui ci étant un peu différent d’un autre ne mérite pas de paraître, alors il devrait en être de même pour beaucoup.
Bon week-end.
HRC
26 novembre 2017 @ 11:39
vous portiez un ragot calomnieux en appui d’un terme erroné.
comique, surtout après le cursus universitaire que vous annonciez pour « Anne-Lise ». votre post ici sent une sorte d’adolescence plus que les grands concours.
HRC
23 novembre 2017 @ 15:21
quelques fautes d’orthographe dans mes messages… je vais me mettre en vacances, et Régine aura moins de travail.. Merci à elle.
AnneLise
27 novembre 2017 @ 20:57
En réponse à votre post du 26 novembre, c’est votre avis, HRC, je vous en laisse la « paternité » ou la « maternité » tout à votre honneur !
Petite précision, je suis bien AnneLise, nul besoin de le mettre entre guillemets, et adolescente, j’aimerais bien l’être encore et savoir tout ce que je sais…
AnneLise
27 novembre 2017 @ 21:45
J’ajoute que je ne vois pas ce que votre post du 24 novembre vient faire dans l’histoire, il n’a jamais été question de procès ici où j’aurais pu être récusée…
Aucun membre de ma famille n’a été mis en accusation, je persiste et signe il n’était pas question en 1940 de FTP ou de FFI, mais d’hommes et de femmes qui se sont levés contre l’occupant.
Ragots ? terme erroné ? d’accord, veuillez préciser.
Si ragots de ma part, il y eut, peut-être y en eut ils d’autre part ? Non ?
Mais peut-être étiez-vous personnellement sur place à cette époque, auquel cas, je peux vous entendre, si non, vous en avez eu connaissance par des tiers, témoins, victimes, acteurs… alors là il faut faire la preuve entre faits et ragots…
Quant aux attaques personnelles, HRC, j’y suis et y serai jusqu’à la fin de mes jours opposée, des avis divergents, d’accord, mais pas d’attaque « ad hominem » approchant les insultes.