Dans la nuit du 20 au 21 janvier 1936, Georges V rendit l’âme. Bien que très aimé de la nation britannique, il était d’un tempérament plutôt taciturne. Le petit-fils de Victoria était un monarque entre deux mondes. Né avant l’apogée du règne de son illustre grand-mère, il connut l’entrée de son empire dans la modernité – il fut le premier roi dont les sujets entendirent la voix à la radio – et s’endormit pour toujours avant que le soleil ne finisse par se coucher sur le quart de l’humanité.
L’avènement de David, tel était son prénom, marqua une rupture très marquée. Même si, pour régner, le nouveau souverain choisit de prendre le même prénom que son grand-père, la continuité dynastique se limita à cette décision. Lorsqu’il était prince de Galles, David fut très aimé de la population. Il était le prince charmant tel qu’on se le représentait et que l’on pouvait idéaliser, à la fois grand séducteur et homme de son temps qui manifestait de l’intérêt pour les questions sociales lorsque, dans le même temps, les travaillistes formaient pour la première fois un gouvernement. (Illustration : David ordre Jarretière)
En 1936, toutefois, le beau tableau qui évoquait lointainement le portrait de Dorian Gray portait une ombre sous l’encadrement doré de sa toile en majesté. Le nouveau roi n’était pas encore marié. Certes, Victoria elle-même était montée sur le trône en célibataire, mais elle n’avait que dix-huit ans. Son arrière-petit-fils avait déjà 41 ans. L’heure n’était plus aux frasques de jeunesse, et même si la pérennité de la dynastie était assurée en ligne collatérale, le peuple attendait de son souverain qu’il fit un mariage respectable. Or Édouard VIII était amoureux, et l’objet de sa flamme n’était guère présentable. Sa liaison avec Wallis Simpson, née Warfield, allait provoquer la plus grave crise constitutionnelle de la monarchie depuis le XVIIe siècle.
Édouard VIII pensa que son extrême popularité pouvait l’aider à aplanir les difficultés. En tant que prince de Galles, il avait servi sous les drapeaux durant la Première Guerre mondiale, puis parcouru l’Empire comme jamais avant lui un prince ne l’avait fait. Il incarnait une monarchie moderne, enracinée de plain-pied avec son époque, peut-être un peu trop pour ne pas éviter l’écueil d’une rupture trop marquée avec la tradition. A cet égard, le choix de sa résidence était significatif. Situé dans le domaine du château de Windsor, Fort Belvedere, en dépit de ses tours de style anglo-normand, était un temple de la modernité et surtout une retraite royale à l’abri des contraintes de la cour, loin de rigueurs protocolaires. Wallis Simpson en devint rapidement la maîtresse de maison.
Tout à sa passion, le roi délaissait les affaires de l’État, ou plutôt, conviendrait-il de dire que ses projets de mariage avec une Américaine sur le point de divorcer de son deuxième époux constituait, à ses yeux, sa seule affaire d’État. De fait, c’en était une et la crise, qui couvait, n’allait pas tarder à éclater. Un simple détail suffit pour en révéler la dimension. Au début de l’été 1936, Édouard VIII avait été invité à inaugurer le nouvel hôpital d’Aberdeen (Écosse) le 23 septembre. Prétextant qu’il portait encore le deuil de Georges V, il avait décliné l’invitation, se faisant représenter par son frère le prince Albert, duc d’York. Or, le jour même de l’inauguration, Édouard VIII, qui se trouvait à Balmoral depuis quelques jours, se rendit en voiture à Aberdeen… mais à la gare, pour y accueillir Wallis Simpson qui arrivait de Londres !
Et tandis que la tragédie s’avançait à grand pas, les préparatifs du couronnement suivaient leur cours…
A l’époque, la boîte de Pandore médiatique n’avait pas encore été ouverte, et la presse voilait sous un silence respectueux l’inconduite du monarque. Toutefois, comme le fit remarquer à Édouard VIII son secrétaire particulier, Alexandre « Alec » Hardinge, le mutisme de la presse ne pouvait pas durer éternellement et, le 13 novembre, celui-ci exhorta le roi, en des termes diplomatiques, à « exiler » Mme Simpson avant que le désastre ne soit consommé et ne provoque une onde de choc dans l’opinion publique.
Furieux, le roi décida d’agir et, trois jours plus tard, annonça au Premier ministre Stanley Baldwin sa ferme intention d’épouser Wallis Simpson dès la finalisation de sa procédure de divorce (le jugement conditionnel avait été rendu le 27 octobre). Édouard VIII déclara à Baldwin qu’il préfèrerait se marier en tant que roi, mais que si cela lui était impossible, il abdiquerait. Fin novembre, le souverain espérait encore qu’un mariage morganatique pouvait offrir une solution, sinon honorable, du moins acceptable. Cependant, cette éventualité était conditionnée à l’approbation des territoires d’outre-mer (Dominions) de l’Empire qui, du point de vue constitutionnel, avaient leur mot à dire.
Le 28 novembre au petit matin, Stanley Baldwin télégraphia aux autorités du Canada, d’Afrique du Sud, d’Australie, de Nouvelle-Zélande et de l’État libre d’Irlande, pour les consulter sur cette question épineuse. Dans leur diversité d’expression, la négativité des réponses ne laissait planer aucun doute sur la position des Dominions. D’un mariage royal, fût-il morganatique, il ne pouvait être question.
Le scandale fut mis sur la place publique début décembre à la faveur d’un discours de l’évêque de Bradford lors de la Conférence diocésaine, non pour condamner la liaison royale, mais pour reprocher au roi son manque d’assiduité à l’office dominical ! Il n’en fallut pas davantage pour mettre le feu aux poudres, et dès lors, la presse qui jusque là était muette abandonna toute retenue sur le sujet. Menacée physiquement, Wallis Simpson quitta l’Angleterre dans la nuit du 3 décembre pour se réfugier à Cannes… avec dans ses bagages, des bijoux d’un montant de 100.000 £.
Illustration : Daily Express 8 décembre 1936
Le drame royal, qui venait d’atteindre des sommets, approchait de sa conclusion. En dépit des appels de Wallis à la fermeté, le roi faisait face à sa défaite d’Alésia, et il dut déposer les armes. Ce fut chose faite le 10 décembre 1936, lorsqu’il signa son acte d’abdication en présence de ses frères, par lequel il renonça au trône pour lui-même et ses descendants. L’abdication fut rendue publique le lendemain, peu avant 14 heures.
Dans le but d’inscrire son nouveau règne dans la continuité de celui de son père, le duc d’York prit le nom de Georges VI. David, qui venait de se détrôner lui-même, insista pour adresser un message d’adieu à ses peuples. Le directeur de la BBC, Sir John Reith, avait prévu de le présenter en tant que « Monsieur Édouard Windsor ». Le nouveau roi s’inscrivit en faux et donna pour consigne de présenter l’ex-roi comme « Son Altesse Royale le prince Édouard ». Peu après, le premier acte du règne du roi Georges VI fut de conférer à son frère aîné le titre de duc de Windsor.
Après un ultime dîner d’adieu à la famille royale à Royal Lodge, alors résidence des York, le nouveau duc s’embarqua pour l’exil dans la nuit du 12 au 13 décembre, à Portsmouth, à bord d’un navire au nom prédestiné, le HMS Fury. C’est seul qu’il partit rejoindre sa bien-aimée, aucun de ses serviteurs personnels n’ayant accepté de l’accompagner. Ainsi s’acheva une année de tristesse et de tensions continuelles, que l’Angleterre surnomma « l’année des trois rois ». (Un grand merci à Actarus pour cet article)
(
JAusten
10 décembre 2016 @ 08:55
Merci Actarus !
Pendant quelques temps il était aussi envisagé de couronner David et faire de Wallis une Duchesse de Cornouailles.
Berthold
10 décembre 2016 @ 09:01
Merci Actarus ?
No comment….
J.B.
Jeanne
10 décembre 2016 @ 09:23
Les conséquences de cet épisode sont évoquées dans l’excellente série The Crown, relatant les débuts du règne d’Elisabeth.
Edouard est alors accouru auprès de sa nièce pour tenter de faire augmenter sa dotation, et de décrocher le titre d’Altesse Royale pour son épouse.
Mais sa famille, et sa belle-soeur en particulier avait la rancune tenace pour leur avoir infligé ce destin royal.
grannydc
10 décembre 2016 @ 09:37
Il partit peut-être en EXIL, mais quel exil DORE !!!
Gibbs ?
10 décembre 2016 @ 11:02
Cela a aussi permit « d’échapper » aux conséquences qui auraient pu être désastreuses, des affinités du couple avec l’Allemagne juste avant le début de la seconde guerre mondiale.
Ceci ne me semble pas du tout négligeable.
Trianon
11 décembre 2016 @ 23:25
En effet, je me suis souvent dit qu’au final ce dégénéré avait sauvé la Monarchie, car il aurait fait un roi minable.
Claudia
10 décembre 2016 @ 09:44
Edward et Wallis n’ayant pas eu d’enfant le trône serait de toutes façons revenu à Élisabeth.
Baboula
10 décembre 2016 @ 15:22
Couple stérile mais au combien prolifique en commentaires.
Gibbs ?
10 décembre 2016 @ 09:57
Merci Actarus.
Histoire tellement connue mais qui ne cesse de me passionner tant « le grain de sable » fait basculer les destins et avec eux les états, les familles, l’Histoire.
Si elle n’était réelle, cette histoire pourrait prêter à sourire mais je la trouve absolument dramatique et pathétique.
J’ignorais que le prénom d’Edward VIII était David.
Merci aussi pour le document historique de l’abdication ainsi que pour la coupure de presse de 1936.
Le roi George VI était bel homme.
Bernard Hivert
10 décembre 2016 @ 18:54
Bonsoir,Gibbs!
Effectivement,les Souverains Britanniques peuvent changer de prénom,en accédant au trône.
De la même façon,le Roi George VI, père de la Reine Elizabeth II,s’appelait Albert.
Gibbs ?
11 décembre 2016 @ 12:48
Bonjour Bernard !
Je le sais mais je n’ai aucun souvenir de David pour Edward VIII.
Actarus
11 décembre 2016 @ 15:02
Il est d’usage de demander au nouveau souverain sous quel est le prénom il souhaite régner, un peu comme pour les papes. Cependant, on remarquera que le monarque pioche dans la liste de ses prénoms de baptême et n’en invente pas un tiers.
C’est la raison pour laquelle tout laisse à penser que le prince Charles devrait choisir de se faire appeller Georges VII, pour s’inscrire dans la continuité de ses aïeux, dès lors qu’il se prénomme Charles Philippe Arthur Georges, et non Charles III, ce qui rappellerait les Stuart et si Charles II est mort dans son lit, Charles 1er a perdu la tête… ;-)
La reine Élisabeth II, baptisée Élisabeth Alexandra Mary, a voulu rappeler, et on peut la comprendre, « Gloriana », la première reine Élisabeth qui appartenait à la dynastie des Tudor et symbolisait une forme d’âge d’or sous la Renaissance finissante. C’est un peu logique. Elle n’allait inaugurer une série en tant qu’Alexandra 1ère, ni se faire appeler Marie III (Marie II était la fille de Jacques II et l’épouse de Guillaume d’Orange), même si elle aurait pu le faire. Le choix du nom est le premier geste politique que pose le nouveau monarque quand il accède au trône.
Actarus
11 décembre 2016 @ 18:57
« Sous quel est le prénom ». Oups.
Mon Dieu… Cela m’apprendra à boire de l’absinthe…
Philibert
11 décembre 2016 @ 13:44
Il se dit aussi que la vraie raison de l’abdication d’Edouard VIII n’était pas son projet de mariage avec Wallis Warfield, mais sa germanophilie avérée, incompatible avec les sentiments de son peuple.
Actarus en sait-il davantage ?
Actarus
12 décembre 2016 @ 14:07
Honnêtement, je ne pense pas.
Si l’on se replace dans le contexte de l’époque, et il ne faut pas oublier que ce drame familial et national s’est joué deux ans avant la Conférence de Munich (de laquelle Dalladier et Chamberlain ont rapporté une nouvelle expression pacifiste : « l’esprit de Munich »), que pour des raisons économiques, le Royaume-Uni n’avait pas encore commencé son réarmement devant la montée des périls, et que devant ces mêmes périls, les gouvernements souhaitaient préserver la paix fut-ce au prix de certaines concessions (par exemple : ils ont fermé les yeux sur l’invasion de l’Éthiopie par l’Italie, et dès lors la Société des Nations – en anglais, The League of Nations – était condamnée à plus ou moins longue échéance).
Les sympathies allemandes d’Édouard VIII n’ont paru au grand jour qu’après l’abdication. Devenu duc de Windsor, David voulait encore servir son pays. Il ne fut pas très adroit ni heureux dans ses choix. Georges VI le nomma gouverneur des Bahamas pendant la guerre, le plus loin possible des îles britanniques, mais une fois le conflit terminé, ce qui était vu comme un expédient motivé par des circonstances particulières (la guerre) tomba en désuétude, le duc de Windsor n’eut plus aucun rôle officiel, et Wallis et lui partagèrent leur temps entre les États-Unis et la France, où ils devinrent des symboles de la « jet-set » et de sa vie mondaine.
Philibert
14 décembre 2016 @ 12:33
Merci, Actarus, de votre longue réponse.
Si Edouard VIII « ne fut pas très adroit ni heureux dans ses choix » pendant la guerre, il est heureux qu’il ait été amené à renoncer à la couronne britannique. Sans le vouloir, Wallis a probablement rendu un fier service à la Grande-Bretagne…
Gibbs ?
13 décembre 2016 @ 12:21
Philibert,
Probablement un peu des deux.
Au final, les Windsor comme les de Belgique sont d’origine allemande.
Leonor
13 décembre 2016 @ 19:06
Les aïeux des rois de France aussi. Enfin, pas allemands. Germains.
Et alors ?
Philibert
14 décembre 2016 @ 12:38
Une chose est le pays d’origine, une autre est le pays dont on est souverain.
La reine Elisabeth de Belgique est un superbe exemple d’une reine qui a fait passer son pays avant ses origines. Née princesse en Bavière et devenue reine des Belges, elle a tourné le dos à l’Allemagne et à son empereur dès le premier jour de la Grande Guerre pour se dévouer à la Belgique en guerre et à ses soldats blessés.
Antoine
10 décembre 2016 @ 10:05
Merci à Actarus pour cet article si intéressant et bien illustré. Vous cumulez tous les talents!
Actarus
11 décembre 2016 @ 15:04
Je vais rougir… Merci.
Damien B.
10 décembre 2016 @ 10:08
Dès la première ligne, j’ai su que c’était toi qui avais écrit cet article :)
En détournant le roi Edouard VIII d’une couronne dont il n’était pas à la hauteur, Wallis Simpson a finalement rendu un immense service à la monarchie britannique.
amaia
10 décembre 2016 @ 10:35
Bien d’accord avec vous !!!
Peut-être pas drôle pour Elisabeth mais elle s’en sort magnifiquement !! quel règne !!!
Philibert
16 décembre 2016 @ 12:40
Elisabeth serait de toute façon montée sur le trône. Simplement, c’aurait été un peu plus tard.
Et puis, grâce à l’abdication d’Edouard VIII et à la mort prématurée de Georges VII, Elisabeth a battu le record de présence sur le trône britannique que détenait la reine Victoria.
Actarus
10 décembre 2016 @ 21:37
Sans doute parce que j’ai écrit Édouard et non Edward, Georges et non George.
It’s my signature style. ;-)
Remarque, j’ai un ami d’enfance dont le prénom est David et son père prononce « Davitt » ! ^^
Berthold
11 décembre 2016 @ 01:19
Edouard VIII n’était pas à la hauteur de la couronne???
Il a juste aimer du plus profond de son coeur Wallis, c’est pour ça qu’il a été pret à tout abandonner par Amour pour elle!
Je trouve ça magnifique et il n’y a pas beaucoup de plus belles preuves d’Amour que l’abdication d’une couronne, qui plus est britannique!
Alors si juste pour ça, vous ne le trouver pas à la hauteur, je trouve ça triste!
Comme là dit Actarus, il était très apprécier du peuple et lui l’aimait!
Il ne souhaitait pas abdiquer, il en fut juste obligé et ça été une décision très dur pour lui.
Tout comme le fait de devoir partir de son pays pour aller rejoindre Wallis en France, parce que Wallis était sali, insultée, menacée, et j’en passe..
Son vrai nom c’est Edward Albert Christian George Andrew Patrick David d’Angleterre.
J.B.
Damien B.
11 décembre 2016 @ 11:47
Berthold, je ne vois aucun rapport entre la capacité à vivre ce que vous décrivez à tort comme une jolie romance et l’aptitude à ceindre la couronne de l’empire britannique.
Berthold
11 décembre 2016 @ 12:40
Damien, il avait toute les aptitudes qu’il fallait pour ça!
Il a juste choisi l’amour au pouvoir.
C’est vrai que ça n’a pas été réciproque pour Wallis, mais ne dit-on pas que l’amour rend aveugle?!
J.B.
aubert
11 décembre 2016 @ 17:47
Ne seriez-vous pas un peu fleur bleue ?
Leonor
11 décembre 2016 @ 21:12
Les aptitudes pour régner ? Vous dites , Berthold ?
Si cette poule mouillée avait eu les aptitudes pour régner, il aurait régné.
Quand on préfère une gourgandine à son pays, à la nation, à l’Empire, à son devoir, à son destin, cela démontre tout crûment que, non vraiment, on n’a pas les aptitudes pour régner.
Damien B. dit clairement que Wallis Simpson, nolens volens , a rendu un immense service à la Grande-Bretagne en détournant son amant de la couronne.
Trianon
11 décembre 2016 @ 23:28
Non mais vous plaisantez? Vous avez vu quel raté c’était?avec vous lu sa vie, ?c’etait vraiment un dégénéré,à tous niveaux: affinités politiques, pratiques curieuses. Etc..
Berthold
12 décembre 2016 @ 22:08
Leonor, les aptitudes d’Edouard non pas grand chose à voir dans son abdication. Et il n’était pas une poule mouillée!
Trianon, c’était ni un raté, ni un dégénéré, après vous pensez ce que vous voullez!
Tout ce qu’on a pus dire sur lui, n’est pas tout vrais et ne mérite pas autant de haine et de méchanceté!
J.B.
Gibbs ?
13 décembre 2016 @ 12:22
Et le mariage rend la vue !
Marie de Bourgogne
13 décembre 2016 @ 16:17
Je suis d’accord avec vous Berthold.
Leonor
13 décembre 2016 @ 19:09
Berthold, on veut bien que vous continuiez à croire à votre conte de fées. Mais sans moi.
Et le roi était un Dagobert qui mettait sa culotte à l’envers, et la fée était une Carabosse.
Baboula
11 décembre 2016 @ 13:44
Romance ,romance .Chacun voit ce qu’il peut voir ,Tout le monde n’a pas un grand angle .
Leonor
12 décembre 2016 @ 01:26
En effet.
La dame tenait ce faible comme on tient une poêle , c’est tout.
Trianon
14 décembre 2016 @ 15:05
Rhooooo:)))))))
Robespierre
15 décembre 2016 @ 10:13
Je pense que vous avez bien résumé la situation, Leonor.
aubert
11 décembre 2016 @ 17:45
Berthold convenez qu’ils sont peu nombreux ceux qui, en ce bas monde, peuvent abdiquer d’une couronne pour donner une preuve d’amour.
Berthold
12 décembre 2016 @ 21:50
Ben aujourd’hui c’est différent et ça aurait été de même pour Edouard!
J.B.
HRC
14 décembre 2016 @ 11:55
« ben » ça veut rien dire, Adolf H. ne dirige plus l’Allemagne.
Marie de Bourgogne
14 décembre 2016 @ 19:59
@ Aubert
Certe mais il nous a été permis de voir au moins deux personnes qui ont refusé de perdre leurs titres, avantages et privilèges.
La princesse Margaret a préférer quitter celui qui, soit disant, était son grand amour plutôt que de devenir roturière et de perdre sa liste civile, son titre de princesse et les avantages qui y étaient liés.
La princesse Stéphanie n’avait pas envie de divorcer de Daniel Ducruet mais elle l’a fait lorsque son père l’a menacée de lui enlever sa liste civile si elle ne divorçait pas suite au scandale.
Ni l’une ni l’autre n’était reine mais la perte de leurs privilèges a suffit à les effrayer.
Et pourtant, n’étaient elles pas des « princesses rebelles » ?
Rebelles mais pas trop quand même (faut pas exagérer) :-)
Robespierre
15 décembre 2016 @ 10:15
C’est ce que je dis toujours, Stephanie est rebelle jusqu’à un certain point. Elle ne se rebelle pas contre sa liste civile. Elle l’encaisse jusqu’au dernier sou.
Trianon
11 décembre 2016 @ 23:29
En même temps, Berthold, je ne vois pas comment on pourrait apprécier et estimer Wallis…
Berthold
12 décembre 2016 @ 21:49
Ha ça, je ne dis pas le contraire!
J.B.
Leonor
13 décembre 2016 @ 19:11
Eh bien alors ….
Berthold, enlevez vos oeillères et activez vos neurones.
Si vous ne voyez pas comment on pourrait apprécier la nommée Wallis, comment concevez-vous que David, roi d’Angleterre ait pu l’apprécier ?
Un peu de logique et de bon sens, voyons !
Berthold
17 décembre 2016 @ 18:09
Ben justement parce qu’il était amoureux! C’est ce que j’ai dis l’amour là rendu aveugle!
C’est logique!
J.B.
Marie de Bourgogne
13 décembre 2016 @ 16:38
Sans aller jusqu’à l’apprécier et l’estimer… Peut être essayer d’en savoir plus…
Je ne l’aimais pas et je ne l’appréciais pas. Et puis, j’ai voulu en savoir un peu plus…
Et maintenant, j’avoue être songeuse… Tout n’est pas noir, tout n’est pas blanc…
Que s’avons nous vraiment de cette femme ? De ses rêves, de ses aspirations ?
Elle est née pauvre et entachée (en plus) d’une naissance illégitime (ses parents n’étaient pas mariés lorsqu’elle est née et à vécu comme la parente pauvre).
Qui sait ce que les humiliations ont pu faire naitre dans un cœur d’enfant ?
Son 1er mari était ivrogne et la frappait.
Que savons vraiment d’elle ? Qui peut savoir si elle n’a pas très souvent pleuré lorsqu’elle était seule et que personne ne la voyait ?
Comment ne pas comprendre qu’elle ait été grisée devant le monde que le futur roi d’Angleterre lui a fait entrevoir ?
Voilà pourquoi je reste songeuse… Fort heureusement je n’ai pas eu son enfance …Même si mon enfance ne fut pas fortunée, très très loin de là ^^^. Pour le reste je ne m’étendrai pas…
En tout cas, c’est un personnage fort intéressant. Infiniment plus intéressant que ce que l’on peut penser.
Les faits :
Un fille née illégitime et pauvre a épousé celui qui fut roi d’Angleterre. Ce n’est pas rien quand même :-)
Marie de Bourgogne
13 décembre 2016 @ 16:48
Personne n’a vraiment envie de savoir si Wallis pleurait lorsque personne ne pouvait la voir… Personne n’a vraiment envie de savoir que c’était une pauvre gamine élevée grâce à la charité de parents plus riches. Personne n’a envie de savoir si elle a été humiliée.
Personne n’a envie de savoir qu’elle a été battue.
Il est plus facile de se la représenter comme une femme légère, intéressée, cynique et indifférente.
Trianon
14 décembre 2016 @ 15:07
Marie de Bourgogne, en fait moi c’est en sympathisante nazie que je la vois, et c’est tellement abject que quand bien même elle aurait été malheureuse, cela ne suffirait pas à la rendre sympathique , et encore moins estimable.
La pauvreté ( éventuelle) n’excuse pas tout.
Marie de Bourgogne
17 décembre 2016 @ 09:28
Je ne pense plus qu’elle ait été une sympathisante nazie (par là, j’entends une personne ayant adhéré aux thèses du parti nazi). Nous avons un recul qu’elle n’avait pas. Le Time Magazine avait élu Hitler « Homme de l’année » en 1938. Je ne pense pas que cela a fait de ce magazine un « sympathisant nazi ».
En fait, à une certaine époque, les nazis étaient plutôt mieux vus que les soviétiques et beaucoup de personnes pensaient qu’Hitler redonnait de l’honneur et mettait de l’ordre dans la société Allemande.
Bref, je ne cherche pas à excuser (loin de là) mais à essayer d’expliquer que tout n’est pas noir ni blanc.
Nous savons ce qui s’est passé par la suite mais à cette époque la 2ème guerre mondiale, et son cortège d’horreurs, n’avait pas encore eu lieu.
Cordialement.
Berthold
17 décembre 2016 @ 18:12
Je fais mien votre commentaire, trés juste et remplit de bonne paroles!
J.B.
Pierre-Yves
10 décembre 2016 @ 10:27
Albert, futur George VI, avait, avant l’arrivée de Wallis Simpson dans la vie de son frère, beaucoup d’affection et d’admiration pour son aîné, qu’il jugeait plus brillant que lui. Ils étaient très proches.
Mais l’entichement passionné, et incompréhensible pour tous, que David-Edouard a eu pour Wallis (et qui n’était sans doute pas réciproque), et ses invraisemblables conséquences, ont gravement endommagé les liens entre les deux frères.
amaia
11 décembre 2016 @ 14:05
C’est surtout Queen Mum qui avait une haine farouche. Elle fait porter sur Wallis la mort prématuré du roi !!!
Baboula
14 décembre 2016 @ 16:10
Et pas la cigarette ,évidemment.
Lili.M
10 décembre 2016 @ 11:03
Sauf erreur de ma part il me semble que le roi Édouard VIII avait abdiqué avant son couronnement.
Philibert
11 décembre 2016 @ 13:40
C’est bien exact.
C’est d’ailleurs pour cela qu’il a pu le faire. En Grande-Bretagne, le couronnement est considéré comme un sacrement donné pour l’éternité, ce qui oblige celui qui le reçoit à rester sur le trône jusqu’à sa mort.
Le prince Charles, prince héritier depuis 1952 (record absolu de longévité à ce titre), attendra donc la mort de sa mère pour monter sur le trône…
Actarus
11 décembre 2016 @ 15:06
Vous ne faites pas erreur, mais la cérémonie était quand même en préparation, et même un portrait d’Édouard VIII en costume de sacre avait été peint AVANT pour cette occasion spéciale. Georges VI a été couronné le jour qui avait été choisi pour couronner son frère.
Philibert
21 décembre 2016 @ 16:19
Je me demande ce qu’est devenu ce portrait devenu inutile…
lorraine 1
10 décembre 2016 @ 11:18
Je suis de l’avis de Damien, il n’était pas fait pour être roi. Et sa vie d’après avec Wallis fut tristement dorée et ridicule. De plus, elle le trompait.
Marina Minelli
10 décembre 2016 @ 12:31
Un article vraiment très interessant.
Mais j’ai regardé dans le pages de mon seul – et très precieux – Almanach del Gotha du 1897. Selon l’Almanach le premier enfant de George duc de York est baptisé Edouard – Albert – Christian – George – Patrick – David
Je crois que la serie The Crown a de quelque façon manipulé l’histoire du nom.
Actarus
11 décembre 2016 @ 15:22
C’est exact. Dans ce cas de figure, on navigue entre les prénoms de baptême et le prénom usuel. De plus, la famille royale britannique a, au moins depuis Victoria, toujours adopté la mode des diminutifs – le futur Georges VI était appelé « Bertie » aussi bien par sa mère, ses frères et sa soeur, que par sa femme, et ce bien après être devenu roi. Édouard VII fut lui-même « Bertie », sa soeur aînée Victoria, impératrice allemande, était « Vicky » (pour la distinguer de sa mère), et j’en passe.
Aussi bien en tant que prince de Galles, puis roi, puis enfin duc de Windsor, Édouard VIII fut toujours appelé « David » par sa famille, et non Édouard.
Actarus
11 décembre 2016 @ 19:36
On peut se moquer de mon habitude de franciser les prénoms royaux européens, mais ce faisant, je participe à la défense de la langue française.
Pour celles et ceux qui pratiquent la langue de Shakespeare, voici un article publié par « The Economist » qui évoque les défauts de l’Almanach remis au goût du jour, donc en anglais…
Pour ma part, je m’en tiens à l’ancienne formule qui avait cours (c’est le cas de le dire ^^) au XIXe siècle. Il est vrai que si l’on consulte les versions du XXe, on constate que si la francisation existait toujours, le premier prénom dans la forme locale, donc non francophone dans la plupart des cas, est également indiqué mais entre parenthèses.
Je ne vais pas digresser sur la façon dont l’AdG ancienne formule, sur lequel je prends appui sur le plan purement francophone, s’emmêlait les pinceaux dans sa présentation des différentes branches de la dynastie capétienne multinationale, puisque tel n’est pas mon propos.
Actarus
11 décembre 2016 @ 19:37
J’ai oublié d’indiquer le lien. Décidément, l’absinthe que j’ai bue n’est pas encore tout à fait absente ! ;-)
http://www.economist.com/node/949183
JAusten
13 décembre 2016 @ 22:07
Ces gros volumes coutent cher à imprimer alors on délocalise l’impression et il m’arrive de plus en plus souvent de rencontrer ces coquilles qui à force n’en sont plus : car il y a de fortes chances que les personnes qui sont en charge de taper les textes ne connaissent pas ou peu la langue, alors une erreur de lettre par-ci, de syntaxe par-là, de ponctuation encore ici ne trouvent aucune résonnance.
.COLETTE C.
10 décembre 2016 @ 14:29
Il est évident que, vu les manquements lors de son règne, il valait mieux qu’il ne soit pas roi !
mimi
10 décembre 2016 @ 15:24
ok avec damien. Wallis a vraiment dévoyé Edouard 7….ils admiraient trop tout ce qui était allemand. me^me Hitler avec le salut nazi pour lui plaire….la route leur a été barrée pr qu’ils habitent en G.B……………………………
Berthold
11 décembre 2016 @ 13:08
Elizabeth II et d’autre membres de la famille royal Britanique, aimaient aussi l’allemagne (encore et toujours une de leur origine) et ils aimaient aussi Hitler!
Pourtant ils habitent bien en G.B, non? ?
Beaucoup trop d’hypocrisie, de mensonges et de faux semblant dans cette famille.
Edouard était à part, il était franc et avait des convictions même si elles n’étaient pas toujours bonne, il les assumait!
J.B.
Leonor
12 décembre 2016 @ 01:36
Ah bon ? Elizabeth II aimait l’Allemagne , l’Allemagne de Hitler et Hitler himself ?
Sans blague ….
Si je ne m’abuse, Hitler est mort en 1945, et Elizabeth Windsor est devenue Elizabeth II en 1952. Il y aurait comme un petit problème chronologique dans votre semblant de raisonnement.
Comme par ailleurs la jeunette princesse a pris quelques bombes allemandes sur le coin du cigare pendant le Blitzkrieg, parce que Maman Elizabeth avait décidé de rester à Londres , on serait bien étonné qu’elle ait été remplie d’amour pour le Führer, même si, d’origine, elle était Saxe-Cobourg-Gotha, et son cher-et-tendre Battenberg.
D’autant que l’excité nazi n’était même pas allemand. Il suffit de l’entendre parler , enfin, hurler… Son élocution est tout, sauf allemande.
Berthold
12 décembre 2016 @ 22:16
Elle n’est pas née en 1952?
Et il y a une photo d’elle faisant le signe nazi, je dis ça mais j’dis rien!
J.B.
Lionel
13 décembre 2016 @ 15:40
La photo que vous évoquez est celle d’une enfant de sept ans – la future Elizabeth II – faisant le salut nazi avec sa mère et son oncle. Il s’agit d’une photo prise dans le cadre familiale et la petite-fille et les adultes reproduisent clairement, comme jeu, un geste qui est dans l’air du temps. Ce n’est pas une adhésion à une idéologie ou à un parti mais le jeu d’une petite-fille.
Bref, il y a des limites à la bêtise et et à l’analyse fausse d’une image
Marie de Bourgogne
13 décembre 2016 @ 16:25
Plus qu’une photo, il existe une vidéo sur laquelle Elisabeth (encore enfant) faisait le salut nazi. Plus grave (ce n’était qu’une enfant), sa famille faisait également le salut nazi.
Mais bon, ce devait être pour s’amuser… ^^^^
Cette vidéo vient, très recemment, de faire scandale en Angleterre. Mais cela a été vite occulté.
Il y a des icônes intouchables…
Mais quand même, queen mum (pour laquelle j’ai toujours eu une grande admiration), cela m’a scotchée…) …
Je n’ose imaginer si cette vidéo avait mis en scène d’autres familles….
Leonor
13 décembre 2016 @ 19:15
Sortez-nous cette photo, et dans le contexte !
Au fait, pourquoi portez-vous le pseudo » Berthold » ?
Berthold
17 décembre 2016 @ 18:25
Leonor, c’est vrai qu’elle était petite mais celà n’enléve en rien son geste!
Phillipe était lui aussi membre d’une famille qui était du coté d’Hitler.
C’est pas parce qu’Edouard a rencontrer Hitler avec Wallis qu’il accéptait tous ce qu’il faisait et qu’il était pro Hitlerien!
Il défandait et aimait avant tout son pays la grande-bretagne!
Ps: Parce que c’est mon nom de famille
Marie de Bourgogne
21 décembre 2016 @ 14:26
@ lionel
Ma famille n’a jamais fait ce salut. Même pour « s’amuser ». En tout cas il n’existe aucune photo et aucune vidéo pour en attester :-)
Ce qui n’a pas empêcher mon grand-père d’être mobilisé et d’aller combattre et de laisser ma grand mère seule enceinte de ma mère et ayant 2 autres enfants (ma tante et mon oncle) et seule pour s’occuper de la ferme (terres et bêtes).
Philibert
11 décembre 2016 @ 13:46
Edouard VIII, mimi, pas Edouard VII !
Mélusine
10 décembre 2016 @ 18:28
Grâce à Edward et Wallis, « nous » avons … Elisabeth II !
Merci, E&W. Les Anglais reconnaissants devraient leur ériger un monument. ;)
JAusten
11 décembre 2016 @ 17:58
OH je pense que nous aurions eu Elizabeth II quand même. Edward, malgré toutes ses conquêtes n’a jamais eu d’enfants (en tout cas jusqu’à aujourd’hui aucun ne s’est manifesté). Il est dit que les deux frères ont souffert en même temps des oreillons, David beaucoup plus fortement que son frère Albert
ciboulette
10 décembre 2016 @ 18:36
Merci , Actarus , pour ce récit intéressant au style agréable . Loin de la romance que l’on nous a longtemps servie , les vrais enjeux ( le pouvoir et toutes ses désastreuses conséquences ) sont bien mis en lumière .
Je ne suis jamais parvenue à trouver Wallis sympathique . Tout était dur dans son visage . A l’inverse , le duc promenait une allure d’éternel adolescent séduisant , certes , mais indécis .
Corsica
10 décembre 2016 @ 18:39
Merci Actarus car, comme d’habitude, c’est un plaisir de vous lire. Je n’aurais vraiment pas aimé assister à ce dernier dîner, il devait être lugubre !
C’est fou comme un homme, futur roi d’un empire, peut faire un caprice d’enfant égoïste pour épouser celle qui a eu le talent de deviner et combler son besoin de domination. On a du mal a comprendre mais finalement il ne s’est rien passé de neuf sous le brouillard londonien, tout était déjà écrit dans la Genèse : Esau a échangé son droit d’aînesse avec son frère Jacob pour les nécessités et les plaisirs de la chère, Édouard a échangé sa couronne pour les nécessités et les plaisirs de la chair.
Wally
10 décembre 2016 @ 18:41
David n’était pas son véritable prénom mais le surnom utilisé au sein de la famille royale
Bernard Hivert
10 décembre 2016 @ 18:49
Merci, Actarus pour votre article sur ce coup de tonnerre, dans l’histoire de la Monarchie Britannique.
L’abdication d’Edward VIII,devenue inévitable,fut facilitée,aussi,par le fait qu’il n’avait pas encore été couronné.(Le couronnement du Souverain Britannique est un sacrement religieux).
Le couronnement d’Edward VIII était prévu le 12 Mai 1937,et il n’aura jamais lieu..Je possède ,d’ailleurs, une tasse commémorative de cet événement,à l’effigie d’Edward VIII (puisque de nombreux objets »souvenirs »étaient déjà prêts)! On peut lire ceci:
« H.M King Edward VIII crowned May 12th 1937 ».
Bernard Hivert
10 décembre 2016 @ 18:59
J’ai omis de préciser que la date du couronnement sera maintenue au 12 Mai 1937,mais pour un autre Souverain,le Roi George VI,frère du précédent,et père de la Reine Elizabeth II.
Claude-Patricia
10 décembre 2016 @ 20:45
Merci beaucoup Actarus!!
Bonne soirée!!
Cosmo
10 décembre 2016 @ 22:00
Cher Actarus,
Excellent récit, bien enlevé !
Amicalement
Cosmo
Actarus
12 décembre 2016 @ 13:55
Merci, maître. ;-)
Silvia
11 décembre 2016 @ 01:39
Cher Actarus,
Je vous remercie d’abord pour cet article très intéressant et fort bien recherché. Juste une petite précision en ce qui concerne le nom. Vous dites: « L’avènement de David, tel était son prénom, marqua une rupture très marquée. Même si, pour régner, le nouveau souverain choisit de prendre le même prénom que son grand-père [Édouard]…. »
Malheureusement je crois que c’est un peu inexacte. Son prénom au complet était Edward, Albert, Christian, George, Andrew, Patrick, David. Donc David n’était que le dernier de ses prénoms, et Edward était pour lui plus que le prénom de son grand-père. En tout cas c’est seulement un détail…. David était une espèce de surnom dans la famille.
Most importantly, thank you for this excellent article, through which I learned more than one thing.
Silvia
Actarus
11 décembre 2016 @ 15:24
Chère Sylvia,
J’ai répondu un peu plus haut à un commentaire de même nature. Ici, « David » n’était pas un surnom (auquel cas sa famille aurait pu l’appeler « Eddie »), mais le prénom usuel. J’aurais dû écrire : « tel était le prénom usuel sous lequel il était connu dans sa famille ».
Mes excuses.
Marie1
11 décembre 2016 @ 09:30
Merci Actarus pour cet article, très intéressant.
Ghislaine
11 décembre 2016 @ 10:09
De l’avis de Damien , WS a finalement rendu un signalé service à la couronne britannique .Pour elle , ce ne fut pas une victoire ou alors elle a eu un goût amer car elle ne l’aimait pas .Elle le dit elle-même qu’elle aimait la vie qu’il lui a offerte en début de relation , elle était éblouie par ce faste et ce monde aux pieds de David mais en fait , les sentiments n’étaient pas égaux dans le couple.
Condamnés , en quelque sorte, à être pour les autres des amants éternels , un peu ce qui se passe actuellement avec Charles et Camilla.
Robespierre
11 décembre 2016 @ 13:20
L’abdication d’Edouard VIII fut une mauvaise suprise pour Wallis. Elle préférait de loin être la maîtresse royale, plus ou moins cachée, mais profitant d’un tas de privilèges, courbettes, apparat et luxe royal. Etre à la tête d’un pays, comme éminence grise, cela la … grisait. Et sans la moindre obligation de représentation et inauguration de chrysanthème. Les gens qui étaient auprès d’elle quand elle a appris la nouvelle de l’abdication ont dit qu’elle avait moralement « avalé son dentier ». Bon, j’extrapole avec le dentier, même moral, mais ça revenait à ça.
Elle s’est retrouvé exilée d’un pays qu’elle aurait aimé dominer de la main gauche. A dû quitter tous les gens ou « amis » qu’elle écrasait de son triomphe. Elle est devenue une expatriée dorée sur tranche avec un homme futile qui s’ennuyait. Ils eurent beaucoup de petits chiens et elle s’arrangea pour se faire appeler « royal highness » sans en avoir le droit. Des miettes de sa gloire d’antan…
Auberi
11 décembre 2016 @ 17:29
Merci Actarus ! Quel succès ! Vous dépassez presque le nombre de commentaires qui comme d’habitude sabrent l’honnie Willis, et pourtant, qui à part une arriviste aurait pu supporter un tel falot (mais royal) personnage ? Madonna ?
Marie de Cessy
11 décembre 2016 @ 21:41
L’abdication d’Edouard VIII
Un décision lourde de conséquences qui changa le destin de plusieurs personnes !
Trianon
11 décembre 2016 @ 23:32
Mille mercis Actarus!!
Claude MARON
12 décembre 2016 @ 13:32
A voir Edouard VIII, j’ai toujours eu des doutes sur sa personnalité (l’aimait-il réellement ? Aimait-il les femmes ?). Pour le public, il était le prince charmant et elle la sorcière, mes leurs amis intimes savaient qu’il pouvait être odieux, alors qu’elle était sympathique… Je pense qu’il l’a utilisée pour pouvoir partir, pour échapper à cette charge incroyable, et même s’ils ont vécu dans une cage dorée, leurs vies ont été d’un ennui incroyable.
Elisabeth-Louise
12 décembre 2016 @ 16:04
Comme je ne suis plus toute jeune, j’apprécie, l’évolution des mentalités;
« De mon temps » de tels récits et commentaires auraient été suivis de controverses scandalisées = la Romance avec majuscule, des deux tourtereaux était chose sacrée, il fallait y croire……
J’avais beaucoup apprécié le portrait de ces deux protagonistes, fait avec lucidité dans le film « Le discours d’un Roi »;
Leonor
13 décembre 2016 @ 19:17
Ah oui, c’est en effet exact, Elisabeth-Louise.
Qu’est-ce que ma mère a pu me bassiner avec cette Romance, avec majuscule comme vous le dites. Et pourtant, elle était une femme de tête , à qui il était difficile d’en conter.
Mais là, le conte avait » marché ».
Francois
12 décembre 2016 @ 23:41
Une abdication qui choqua
Qui marqua aussi le début d’une nouvelle façon de voir ,de vivre
le sens du devoir passait en second plan
Les sentiments les droits de l’amour etc.
Mais en ce qui concerne la fameuse et tres manipulatrice Wallis Simpson
son bonheur fut en demie teinte
Oisive Reine de la Cafe société
Reine de la minceur de l’élégance il fait le dire
Mais sa vie ses photos ses attitudes ne reflétaient certes pas le bonheur
Il y avait une sorte de goût d’inachevé
Un peu comme lorsqu’on a vécu un fantasme
Elle a réalisé une sorte de fantasme
Faire vaciller un trône devenir presque Reine
Épouser un ex Roi et quel Roi celui d’Angleterre
Mais si le mot amer a un sens je crois qu’il trouve dans ces deux vies un exemple
Le duc de Windsor fut certainement davantage heureux que Wallis
Il a eu celle qu’il voulait il eût aimé en plus des prédicats etc…..
Ce sont des caprices d’enfant gâté
Le prix du scandale demeure toujours tres lourd
Même de nos jours où tout semble facile sur ces points
Partir vivre sa vie ailleurs renoncer etc reste pavé d’incertitudes de désillusions
Avec le recul le temps qui passe les fabuleuses histoires d’amour devenues des mythes
Relèvent plus de celui ci que de la réalité des choses
Cette décision a propulsé sur le devant de la scène une famille unie proche du trône
Qui normalement ne devait pas régner mais qui a soudainement su être à la hauteur
Tout est bien qui finit bien
Auberi
15 décembre 2016 @ 13:49
Merci François, quel bonheur de vous lire !