Le Prince Henri, Comte de Paris, fils du Duc et de la Duchesse de Guise, et la Princesse Isabelle d’Orléans et Bragance, fille du Prince et de la Princesse Pierre d’Alcantara d’Orléans et Bragance se sont mariés le 8 avril 1931 en la cathédrale de Palerme en Italie en raison de la loi d’exil qui interdisait aux prétendants au trône de France de fouler le sol de leur patrie. Le Cardinal Lavitrano, Archevêque de Palerme a présidé la cérémonie religieuse. La mariée portait pour l’occasion une somptueuse robe parsemée de Lys tissée par les canuts de Lyon.
Le Dauphin Henri a pénétré dans la cathédrale de Palerme au bras de sa mère la Duchesse de Guise qui fut respectivement la fille du prétendant Philippe VII, Comte de Paris, la sœur du prétendant Philippe VIII, Duc d’Orléans puis l’épouse du prétendant Jean III, Duc de Guise avant de devenir à partir de 1940 la mère du prétendant Henri VI, Comte de Paris.
Une réception grandiose fut ensuite organisée au Palais d’Orléans, qui fut également le lieu de mariage de Louis-Philippe et Marie-Amélie en 1809 avant de devenir la résidence du Duc d’Aumale à Palerme. De nombreux royalistes français avaient fait le déplacement à Palerme afin d’assister au mariage du Dauphin et de la Dauphine.
A la fin de la journée, les mariés ont salué au balcon du Palais leurs invités et les nombreux français venus en nombre acclamer le Dauphin et la nouvelle Dauphine.
Le Comte et la Comtesse de Paris ont eu 11 enfants qui leur donnèrent 40 petits-enfants. Les arrière-petits-enfants du défunt couple princier sont aujourd’hui au nombre de 106. Chiffre qui devrait bientôt atteindre 108 puisque la Duchesse de Vendôme et la baronne Axel de Sambucy de Sorgue attendent un heureux événement pour les mois prochains. (Merci à Charles – Photos DR – Dédié à Clémentine)
clementine1
8 avril 2016 @ 07:15
Merci Charles : vous savez si bien ce qui me fait plaisir ! Une pensée aussi pour la Princesse Isabelle, née jour pour jour un an après les mariage de ses parents.
Philippe
8 avril 2016 @ 07:17
Et leur premier enfant, la princesse Isabelle, est née juste un an plus tard … Le 8 avril 1932.
Notons que ce 8 avril est aussi l’anniversaire d’un autre mariage,
celui, en 1350, du dauphin Charles, futur Charles V, et de Jeanne de Bourbon, qui eut lieu à Tain-l’Hermitage.
Plus loin encore, et moins matrimonial, le 8 avril 1332, un Lit
de Justice, tenu par le grand-père de ce même Charles V, le roi Philippe VI, condamne Robert d’Artois au bannissement, et à la confiscation de ses biens, le tout pour avoir présenté un faux
grossier lors de son procès en annulation de la succession d’Artois.
Du coup, Robert trouve refuge en Angleterre, et se charge de convaincre Edouard III que le Valois lui a volé sa couronne … la
Guerre de Cent Ans va bientôt commencer …
aubert
8 avril 2016 @ 12:20
une statue récemment érigée à Tain l’Hermitage rappelle le mariage de Charles et Jeanne.
adriana
8 avril 2016 @ 08:22
merci pour ces photos d’archive. elle était vraiment jolie la comtesse de paris bon vendredi à tous
Nathetvoila
8 avril 2016 @ 08:26
Pour un mariage bancal, belle descendance.
ghighi
8 avril 2016 @ 14:21
Ce mariage n’ a pas toujours été bancal : on ne fait pas 11 enfants quand le mariage est bancal .
Nathetvoila
9 avril 2016 @ 18:03
Il est forcément bancal quand ça termine mal. Ceci dit je suis d’accord avec vous, on n’a pas onze enfants sans un peu d’amour…. Il n’empêche qu’ils peuvent être fiers d’une nombreuse descendance.
Arielle
8 avril 2016 @ 08:45
Intéressantes photos. Merci Charles.
Charles
8 avril 2016 @ 08:50
Chaque 8 avril, j’ai une pensée pour Monseigneur et Madame ainsi que pour Princesse Isabelle, née le jour du 1er anniversaire de mariage de ses parents. Nous célébrons également aujourd’hui le 1er anniversaire du jeune comte Theodor, fils du comte et de la comtesse Melchior von Schonborn-Buchheim.
framboiz07
8 avril 2016 @ 13:19
Merci, Charles, je me demandais si la robe de la Princesse était dans un musée ? Où est-elle ?La liste de la descendance, donnée par Guyard , est impressionnante …
Charles
10 avril 2016 @ 13:49
La robe de la princesse créée par Worth n’existe plus puisque qu’elle a servi d’ornement d’église.
louis 24
8 avril 2016 @ 09:02
merci de nous rappeller cette date mais Madame est toujours dans mes pensées pour moi malgré ses défauts elle représentait la France elle avait la Classe.
bianca
9 avril 2016 @ 11:08
On pouvait l’apprécier ou non mais toujours rendre hommage à sa grande classe, elle
était digne de notre pays ! Bianca.
Zeugma
8 avril 2016 @ 09:11
Merci à « Noblesse & royautés » pour ce reportage qui nous renvoie à une autre époque.
L’Europe n’allait pas très bien en 1931 …..
« De nombreux royalistes français avaient fait le déplacement à Palerme » nous précise la présentation.
Comment allait-on à Palerme en 1931 ? Par le train, en bateau depuis Naples ? Peut-être y-avait-il une liaison depuis Marseille ?
En tout cas, c’était une expédition, une expédition probablement coûteuse.
Palerme est une ville fascinante.
Le palais d’Orléans – entouré d’un grand parc – est aujourd’hui le siège du conseil régional de Sicile ou quelque chose comme ça.
(A Palerme, je connais deux hôtels : l’hôtel des palmes en centre ville et la merveilleuse Villa Igiea – un peu excentrée – en bord de mer d’un très grand charme. Paul Morand – et d’autres – y avait ses habitudes.)
Matthias
8 avril 2016 @ 11:42
Il me semble avoir lu dans le livre de Philippe de Montjouvent que des bateaux avaient été réservés pour les royalistes. La majorité des personnes présentes pour voir le comte et la comtesse de Paris seraient donc venus par bateau.
A confirmer, cette lecture est un vague souvenir.
Gérard
8 avril 2016 @ 12:21
La plupart des Français étaient venus de Marseille sur le paquebot Compiègne des Messageries Maritimes qui avait été spécialement affrété.
Le Compiègne, de 152 mètres, avait été lancé le 18 novembre 1922 à Saint-Nazaire, sous le nom de Jamaïque pour les Chargeurs Réunis, et il fut racheté par les Messageries Maritimes avec le Chantilly et de Fontainebleau.
Il fut affecté à la ligne d’Indochine et à partir de 1932, voyagea en alternance vers l’Indochine et vers Madagascar.
Le voyage de Palerme dura du 5 au 11 avril 1931.
En 1935, il était présent aux fêtes du tricentenaire de Port-Louis à l’île Maurice.
Le Compiègne fut réquisitionné pour l’expédition de Norvège en 1940, mais ne put dépasser l’estuaire de la Clyde, en Écosse.
Plus tard il fut arraisonné par les Néerlandais puis saisi par la marine britannique le 3 novembre 1941 au large de Port-Elisabeth, en Afrique du Sud, alors qu’il rentrait d’un voyage à Madagascar et en Indochine. Il fut transformé en navire-caserne pour les cadets de la Navy, dans la Tamise.
En juillet 1946, après avoir heurté une mine au large de Fécamp, il s’échoua au pied des falaises de Puy, près de Dieppe, fut renfloué, et réparé à Dunkerque et modifié, et il finit par reprendre du service entre Marseille et l’Indochine en 1948. Il transporta des pèlerins à La Mecque en 1953. En 1954, il fut vendu à La Seyne pour démolition.
Gérard
9 avril 2016 @ 11:52
En dehors du Compiègne qui arriva le 7 avril à Palerme avec ses 350 Français, il y eut aussi le Citta-di-Napoli qui partit de Naples pour Palerme le 6 avril et d’autres Français vinrent de Messine par plusieurs rotations du ferry-boat.
En tout il y avait à peu près 1400 Français.
Sur le Compiègne au départ de Marseille ils chantèrent la Coupo Santo et ceux partis de Naples chantèrent dans la baie la Royale.
Au palais d’Orléans les fiancés, leurs parents, la reine Amélie reçurent tous ces Français qui leur étaient présentés par le général de Gondrecourt qui avait été le précepteur militaire du comte de Paris.
Ils purent aussi saluer l’amiral Antoine Schwerer, Léon Daudet et Charles Maurras comme les membres du Cercle de l’Œillet blanc, avec en tête les deux présidents d’honneur, le duc de Lorges et le duc de Luynes.
C’était avant le mariage après lequel fut servi au palais d’Orléans dans la grande salle à manger du rez-de-chaussée un déjeuner pour 1100 couverts. Les Siciliens dirent que cette invasion française fut pire que celle des Anjou du temps du roi Charles Ier. On planta dans le parc un chêne de Provence qui avait été apportée avec beaucoup de terre de France sur le Compiègne.
Au moment du mariage au nom du comte de Paris plusieurs généraux déposèrent une gerbe sur la tombe du soldat inconnu sous l’Arc de Triomphe de l’Étoile.
Les invités royaux longèrent le généralement au palais d’Orléans tandis que la fiancée et les Orléans- Bragance logeaient au Grand hôtel et des Palmes, via Roma, fondé en 1874 et dont les salles de banquets sont majestueuses.
Antoine
8 avril 2016 @ 09:53
J’imagine, Charles, que vous n’évoquez pas un souvenir personnel ..?
Charles
9 avril 2016 @ 19:03
Non
Un membre de ma famille avait fait le déplacement et garda toute sa vie un souvenir inoubliable.
Le Dauphin et la Dauphine avait fait le tour de leurs invités dans le parc et le voile de la Dauphine fut découpé en morceau, puis lancé à la foule massé sous le balcon afin que le maximum de personnes puisse rapporter en France un souvenir du mariage.
J’ai vu récemment un album photo du mariage avec un petit morceau du voile de la Princesse collé dans l’album et cela m’a ému en pensant à la scène qui me fut raconté avec nostalgie.
Actarus
10 avril 2016 @ 13:20
J’espère que vous n’avez pas osé essuyer votre larme avec la sainte relique du voile de la Princesse ! ;-)
kalistéa
8 avril 2016 @ 09:56
Quel beau couple!
Actarus
10 avril 2016 @ 13:22
Zeugma, sors de ce corps !
Mayg
11 avril 2016 @ 13:45
lol
ghighi
8 avril 2016 @ 10:35
Leur fille aînée a donc déjà 84 ans aujourd’ hui !
beji
8 avril 2016 @ 10:35
je ne pense pas que ce fût un mariage heureux pour la comtesse de Paris ,son époux
n’ayant pu épouser comme il le souhaitait Marina de Grèce.
Guyard
8 avril 2016 @ 11:08
Vidéo du mariage et descendance du couple : http://geneanjou.blog.lemonde.fr/2016/01/03/la-descendance-du-comte-et-de-la-comtesse-de-paris/
Zeugma
8 avril 2016 @ 11:26
Merci à Guyard pour cette vidéo.
C’était un grand mariage.
Jean Pierre
8 avril 2016 @ 12:05
Merci pour ce lien Guyard.
Je remarque deux choses :
– aucune chemise noire (camicie nere) n’est présente au mariage….c’est rassurant.
– un jeune homme fait la révérence à la comtesse de Paris….je pense qu’il était tourneboulé
Zeugma
9 avril 2016 @ 10:44
Dans ses mémoires, la baronne Oberkirch signale que les membres de parlement de Paris font « une révérence de femme » au roi.
Gérard
9 avril 2016 @ 12:04
Oui la révérence était pratiquée aussi par les hommes mais en général il y a fort longtemps. Celle de ce jeune homme s’apparente plus à une génuflexion. Qui était-il ce jeune homme qui dit ensuite quelques mots au comte de Paris et qui devait avoir à peu près son âge…
Zeugma
12 avril 2016 @ 18:51
La baronne Oberkirch semble quand même très étonnée par cette pratique de la « révérence de femme » par les parlementaires de l’ancien régime.
Vous écrivez que le jeune homme du film semble faire une génuflexion.
La révérence n’est-elle pas une forme de génuflexion ? (Les jeunes connaissent-ils d’ailleurs encore le mot « génuflexion » ?)
Actarus
9 avril 2016 @ 13:02
Mon Dieu, les parlementaires italiens étaient pires que leurs belles-mères et que la reine mère ! ;-)
Jil
8 avril 2016 @ 11:43
Fantastiquement fan de la première photo
Matthias
8 avril 2016 @ 11:53
Pour compléter l’article, et la vidéo du lien de Guyard, j’ajoute la vidéo sortie de la collection de British Pathé, disponible sur YouTube. Ils ont beaucoup de vidéos de mariages royaux : https://www.youtube.com/watch?v=LhluBMhNOdo
Les témoins au mariage furent, pour le comte de Paris : ses deux cousins germains (Don Carlos de Borbon y Orléans -fils de la princesse Louise d’Orléans- et le duc des Pouilles futur duc d’Aoste qui épousera la princesse Anne d’Orléans, soeur du comte de Paris), et pour la comtesse de Paris : son frère le prince Pierre-Gaston et le prince Adam Czartoryski (petit-fils du duc de Nemours, dont la fille Malgorzata épousera le prince Gabriel de Bourbon-Siciles, et le fils Augustyn la princesse Maria-Dolores de Bourbon-Siciles, la soeur de la comtesse de Barcelone).
Le 11 Avril 1931, le Cardinal Lavitrano donnera une copie de l’acte de mariage au Maire de Palerme (le prince Spadasfra, membre du parti national fasciste) afin que le mariage soit valide tant du point de vue civil que religieux, puisque que les articles du code civil italien ont été lus lors de la cérémonie religieuse.
Le 20 Mai 1936, le Consul de France à Palerme, François d’Angélis, à la requête du ministère des Affaires étrangères, transcrira à son tour l’acte de mariage dans ses registres de l’état civil, rendant valide le mariage en France.
Zeugma
9 avril 2016 @ 10:48
Merci pour cette video, et pour les nombreuses informations.
Actarus
8 avril 2016 @ 12:20
Je me demande pourquoi on compte leur nombreuse descendance. Est-ce parce que, si Henri l’Ancien avait succombé au cou(p) du lapin avant ses noces, il n’aurait pu se reproduire tel un vigoureux lagomorphe, et que la branche d’Orléans se serait donc éteinte avec le duc de Nemours ?
Je me demande, aussi et ainsi, si les gens vont continuer cette comptabilité quand nous serons tous morts ???
Sinon, ce site belge nous signale qu’on ne fête plus les anniversaires de mariage après les noces de chêne (80 ans). http://www.mariage.be/conseils-mariage/anniversaire-de-mariage.asp
Il faut inventer quelque chose. Bon anniversaire, Charles. ;-)
Stella
9 avril 2016 @ 14:28
On pourrait créer les noces « des râbles », qu’en pensez-vous?…
Tonton Soupic
8 avril 2016 @ 12:29
Beijing, éclairez-nous, qui était Marina de Grèce ?
Gérard
9 avril 2016 @ 12:48
Il a été prétendu en effet que le premier amour d’Henri avait été Marina de Grèce.
Marina de Grèce était fille du prince Nicolas de Grèce et de Danemark, lui-même fils cadet du roi Georges Ier, et de la princesse née grande-duchesse Hélène Vladimirovna de Russie. Elle était un peu plus âgée que le comte de Paris et naturellement de religion orthodoxe. Elle devait épouser un peu plus tard le duc de Kent, fils cadet du roi George V d’Angleterre, et dont elle fut veuve assez vite après la naissance de trois enfants, l’actuel duc Édouard, Alexandra et Michael, puisqu’il mourut dans un accident d’avion en Écosse, en service commandé alors qu’il se rendait à Terre-Neuve en 1942. Le duc de Kent, George, était très beau, très séduisant, mais il n’est pas certain qu’elle ait été heureuse avec lui car il eut semble-t-il plusieurs liaisons dont certaines auraient été masculines. Il aurait également été toxicomane. Marina était très belle, très élégante. Elle mourut en 1968.
Le service funèbre fut œcuménique, anglican et orthodoxe. Marina avait rencontré George lors de vacances d’été en compagnie de sa sœur Olga épouse du prince Paul de Yougoslavie. C’était une personne discrète mais qui fut populaire et qui s’occupa de très nombreuses œuvres en Grande-Bretagne et seconda efficacement la reine.
Quoi qu’il en soit la différence de religion avec Henri n’aurait vraisemblablement pas permis ce mariage. C’est ce qu’on a dit aussi mais Marina aurait pu se convertir et l’on se souvient qu’Hélène de Mecklembourg ne s’était pas convertie.
Roch
8 avril 2016 @ 12:34
Elégant couple princier
merci
Anne-Cécile
8 avril 2016 @ 12:50
Bon contentons nous de nous réjouir d’une descendance aujourd’hui heureuse, et comptant dans ses rangs quelques sympathiques spécimens.
Pour ce qui est de la célébration d’une union purement dynastique c’est autre chose même si consentie de part et d’autre. Le couple fut des plus pauvres, le prince aimant des personnalités féminines moins formatées, et la princesse, ignorant la personnalité de son époux, rêvassait après son « Prince chef de la Maison Orléans, héritier de Louis-Philippe », adorant sa place de reine de jure.
Je plains l’entourage qui eu le droit à certaines saillies très inconfortables des époux l’un sur l’autre.
Mais les petits-enfants se souviennent de grands-parents indulgents. Au moins leur couple n’aura pas déteint sur eux.
Gérard
9 avril 2016 @ 12:13
Je ne pense pas qu’on puisse dire que ce mariage fut malheureux et l’union mal assortie et sans amour car il est clair que la comtesse de Paris avait un immense amour pour son époux qu’elle conserva toute sa vie et je crois qu’il l’aimait également malgré des caractères assez dissemblables dans la mesure où le comte de Paris aimait l’ordre, le calme, la précision, tandis que son épouse était beaucoup plus fantasque et n’avait pas trop le sens de l’heure. Ce fut néanmoins un mariage d’amour des deux côtés même si tant d’années de mariage ne peuvent aller sans quelques critiques. Que celui qui n’aura jamais songé à une critique envers son conjoint…
Anne-Cécile
10 avril 2016 @ 12:17
Il n’y a jamais eu d’amour entre les deux, pour qu’il y ait amour il faut à mininima un intérêt dans la personnalité intime de chacun des époux.
La Princesse était amoureuse de l’Héritier et de sa position, point. Point d’Henri d’Orléans.
Toute sa vie fut ravie de cette aura.
Les familiers laissent le portrait des deux étrangers l’un à l’autre, unis dans les mondanités.
Elle fut une pseudoReine époustouflante de beauté et de vie, mais n’a jamais laissé le moindre héritage de fond à Paris où elle est tombée dans l’oubli , telle une petite chose sans grand intérêt car fond par rapport à d’autres femmes de sa génération.
Elle m’est plus sympathique que son époux, pour avoir dans sa vieillesse, et une fois mise à l’écart de la vie mondain, travailler sa famille, mai je crois ses contemporains et son époux lorsqu’ils parlent d’une hirondelle mondaine et formatée pour jouer les petites choses féminines, agréables et niaises.
ML
11 avril 2016 @ 15:42
Je ne crois pas qu’il faille être aussi péremptoire .
Gérard
11 avril 2016 @ 16:11
Franchement Anne-Cécile vous caricaturez beaucoup Madame qui valait beaucoup mieux que ça.
Mais peut-être avez-vous été amoureuse de Monseigneur, c’est en tout cas ce quoi vos propos font penser.
Que signifie laisser un héritage de fond à Paris ? Cela signifie-t-il qu’on parle de vous dans les soirées après votre décès ? Est-ce vraiment le but d’une vie ? Avoir joué un rôle dans la vie de Marcel Proust ou d’un abbé de cour ?
Robespierre
8 avril 2016 @ 13:00
A un journaliste qui lui demandait des explications sur sa séparation de fait avec la comtesse, le comte de Paris répondit à propos de sa femme « oh vous savez, nous n’avons jamais eu grand chose à nous dire ». Quand on a un, deux ou onze enfants, on a toujours des occasions de discuter de leur éducation, et résultats scolaires, et aussi de leur personnalité ou caractère. Donc cette réponse est bizarre.
Pierre-Yves
9 avril 2016 @ 10:25
On a l’impression que le comte en a délibérément rajouté dans la désinvolture ou la goujaterie. Peut-être qu’au moment où il a fait cette réponse, il traversait un creux, une période d’amertume et de dépression (il en a connu quelques unes) qui l’ont poussé à accentuer ce qui le séparait de la comtesse. Mais dans un moment plus faste, il aurait peut-être livré une réponse plus nuancée.
Gérard
9 avril 2016 @ 12:18
Oui certainement Pierre-Yves le comte de Paris était parfois déconcertant avec son épouse, avec ses enfants.
Mais il était un peu secret tandis qu’elle parlait beaucoup.
Mais quand il parlait, on était sous le charme parce qu’il était d’une grande intelligence et d’une grande perspicacité. Quand Madame parlait on était sous son charme évidemment mais on était tout le temps sous son charme.
Actarus
9 avril 2016 @ 13:06
Disons que c’était lui qui n’avait pas grand chose à dire, et qui de plus n’aimait pas qu’on lui réponde (et encore moins qu’on lui coupe la parole). Cela dit, pour se reproduire avec la régularité de l’habitant des terriers, point n’est besoin de se parler. ;-)
Robespierre
10 avril 2016 @ 12:20
C’est aussi ce que je me suis dit.
Gérard
11 avril 2016 @ 16:01
Franchement le comte de Paris était un des hommes les plus intelligents que j’ai rencontrés et avec qui j’ai pu parler. Mais mon expérience n’a aucun intérêt et ce que je dis a été reconnu par beaucoup de gens bien plus illustres que moi.
Il avait aussi une mémoire historique et politique très impressionnante.
Il était impressionnant lui-même et en fait en raison de sa culture et de son charme, en raison de la personne qu’il était, du principe qu’il représentait et de l’époque qui était beaucoup moins aux saturnales que la nôtre, personne n’avait véritablement envie de lui répondre d’autant que son jugement était généralement très nuancé.
On peut sans doute réécouter les émissions de Jacques Chancel ou d’Anne Sinclair;
Et puis il faut lire le comte de Paris.
Bien sûr s’il était un père et un grand-père attentif il a pu paraître surtout à ses enfants et surtout à ses fils exigeant.
À la fin de sa vie il se satisfaisait d’une vie très modeste dans un décor banal, il n’était pas très attaché aux objets contrairement à son épouse.
En même temps il avait sûrement le regret de n’avoir pas pu réaliser son objectif qui était de servir la France au plus haut niveau.
Anne-Cécile
9 avril 2016 @ 11:55
Étant donné le peu d’intérêt manifesté par son épouse, aux jeux et à l’éducation de leurs enfants, il semble que le sujet ait été rapidement évacué.
Le comte s’ennuyait en présence de sa belle et vivace épouse l’expédiant rapidement avec d’autres femelles de la même espèce dans le petit salon, les repas terminés, pour filer avec ses invités.
Il n’en était pas de même avec toutes les Parisiennes, nobles ou non, avec lesquelles il aimait discuté et badiné, moins formatées et faussement fantaisistes que la belle et embijoutée Isabelle Bragance.
Gérard
11 avril 2016 @ 16:06
La comtesse de Paris était loin d’être sotte, elle était très attachante, émouvante, elle était très brillante et pouvait tenir une salle en haleine sans aucune note et sans erreur, elle adorait l’histoire en particulier, elle aimait l’étude.
Mais elle aimait la vie mondaine et partir le plus tard possible d’une soirée, sur ce point ils étaient très différents, le prince tenait à ses horaires.
Quoi qu’il en soit ils étaient l’un et l’autre très séduisants et savaient parfaitement l’impression qu’ils faisaient.
Stella
9 avril 2016 @ 14:34
( A un autre journaliste, Henri avait déclaré qu’il craignait de passer à la postérité pour un « lapin »… En raison de ses nombreux enfants…
C’est dire le nombre de bêtises que ses périodes de dépression ont pu conduire à lui faire proférer…)
Gérard
10 avril 2016 @ 12:53
L’humour et l’autodérision ne sont pas des bêtises…
Stella
11 avril 2016 @ 14:55
Si c’était de l’humour de sa part, on ne peut pas dire qu’il soit des plus subtils…
Nemausus
9 avril 2016 @ 23:07
pas si bizarre quand on lit Jacques d’Orléans sur l’amour paternel et sur le peu d’intérêt des parents pour leur progéniture et bien plus préoccupés de réceptions mondaines où ils pouvaient jouer au roi et à la reine…..
Gérard
10 avril 2016 @ 12:55
Le Comte de Paris était au contraire très attentif à ses enfants et c’est bien ce que peut-être certains d’entre eux lui ont reproché.
Mélusine
8 avril 2016 @ 13:10
« Quelle belle robe de mariée ! », comme dirait……notre lady.
Mary
8 avril 2016 @ 13:26
La comtesse de Paris a vu finir dans l’amertume ce long mariage : tromperies.humiliations,appauvrissement,certains enfants à couteaux tirés avec leur père…
Bien triste tout ça .
LAUS'ANNE
8 avril 2016 @ 14:11
Ce doit être formidable de voir en vidéo le mariage de ses parents …mais il y a 85 ans encore plus, je pense.
patricio
8 avril 2016 @ 14:19
Merci Charles pour ce reportage, avec de très belles photos. C’est toujOurs un plaisirs que de lire vos reportages.
amitiés
patricio
Trianon
8 avril 2016 @ 14:38
Mercî pour ce joli saut dans le passé
beji
8 avril 2016 @ 14:39
pour avoir une pensée pour le jeune comte Theodor encore eût-il fallu qu’on ait été au
courant de sa naissance.je regrette cette omerta chez certains des enfants du comte et de la comtesse de Paris (Isabelle,Hélène, Anne,Claude) et si ce n’est pas trop demander à Charles un article sur la duchesse de Montpensier et des nouvelles de sa santé me
feraient plaisir.
Antoine
9 avril 2016 @ 20:15
Oui, mais je crains que vous ne mettiez Charles dans l’embarras…
*Gustave de Montréal
8 avril 2016 @ 14:45
La loi d’exil, proscrire ses propres citoyens, quelle stupidité, honte à la France !!
Gérard
9 avril 2016 @ 12:20
Oui Gustave proscrire même des enfants qui n’étaient pas encore nés…C’est ahurissant.
kalistéa
8 avril 2016 @ 14:51
beji , pour un homme amoureux d’une autre , il a quand même fait 11 enfants à sa princesse; ce n’est pas si commun !
Anne-Cécile
9 avril 2016 @ 11:56
Cela ne coûte rien pour beaucoup d’hommes.
me
8 avril 2016 @ 17:13
Quel couturier avait confectionné la robe ?
Charles
10 avril 2016 @ 13:56
La somptueuse robe lamée d’argent de la Princesse a été créée par le couturier Worth.
Lady Chatturlante
8 avril 2016 @ 17:27
Quelle belle robe de mariée. On dirait celle de ma grand-mère.
Leonor
8 avril 2016 @ 20:26
Loi d’exil, c’est entendu, mais pourquoi Palerme ?
Palais d’Orléans , il y a, et cela a sans doute été » pratique » voire symbolique de célébrer ces noces en ce lieu.
Mais pourquoi les Orléans à Palerme ?
Je n’ai jamais compris, il doit manquer un morceau dans mon puzzle à royautés.
Si l’un de vous pouvait éclairer ma lanterne ….
Actarus
9 avril 2016 @ 13:13
Palerme, peut-être à cause du palais D’ORLÉANS (en majuscules, ce n’est pas le palais de France ^^), mais surtout, si mes souvenirs sont bons (et ils sont aussi anciens que ceux de Charles !), parce qu’en se mariant en Italie, le couple évitait de passer par la case « mariage civil ». Être mariés par un gueux, simple maire, était impensable. ;-)
Sur un ton plus sérieux, je précise que le couple a dû faire transcrire son mariage à l’état-civil consulaire français afin de lui donner un caractère légal dans notre pays, préalable indispensable pour avoir un livret de famille et ensuite déclarer les enfants à ce même état-civil. A cet égard, les archives de l’état civil de la section consulaire près l’ambassade de France à Bruxelles contiennent les actes de naissance transcrits d’Isabelle, Henri, Hélène, François et Anne d’Orléans (patronyme légal figurant sur les actes).
Laure-Marie Sabre
11 avril 2016 @ 20:23
Le consulat de France à Bruxelles est un consulat général de plein exercice, pas une section consulaire.
Actarus de Bourbon-Whisky
12 avril 2016 @ 12:31
Ah oui, je croyais qu’il avait emménagé dans les locaux de l’ambassade. Mais bon, il a déménagé quand même depuis que je l’ai fréquenté. Mes excuses, c’est l’effet du Bourbon-Whisky…
Laure-Marie Sabre
14 avril 2016 @ 19:56
Il a effectivement emménagé dans les locaux de l’ambassade mais cela ne change pas son statut de consulat de plein exercice, M. de Whisky-Jambon (plus correct à mon avis que Bourbon-Whisky).
Actarus de Bourbon-Whisky
12 avril 2016 @ 12:31
Inutile de me sabrer, Laure-Marie… ;-)
Charles
10 avril 2016 @ 14:08
Leonor
Le mariage ne pouvant être célébré en France en raison de la loi d’exil, celui-ci fut célébré à Palerme en souvenir de celui de Louis-Philippe, alors Duc d’Orléans et de la Princesse Marie-Amélie de Bourbon-Siciles. Le 25 novembre 1809 Louis-Philippe et Marie-Amélie ont convolé au Palais d’Orléans de Palerme, car la famille royale de Naples, chassée par les armées Napoléoniennes avait trouvé refuge en Sicile. Le Roi Ferdinand avait fait don du palais d’Orléans à leur gendre le futur Louis-Philippe Ier.
Gérard
10 avril 2016 @ 23:17
Outre que les relations étaient bonnes avec la maison de Savoie – les Orléans ont toujours pensé qu’il était utile à la France d’utiliser leurs relations avec les familles royales, le choix de Palerme par le duc de Guise vint non seulement de la présence du palais avec son grand parc de 67 ha, en ville, pas loin de la cathédrale, mais de tous les souvenirs liés à la France à Palerme après les rois normands, les rois angevins, les Bourbons de Naples, le mariage de Louis-Philippe avec Marie-Amélie ici même en 1808, le fait que cette villa Aumale ou palais d’Orléans fut le lieu où mourut Philippe VIII en 1926, le lieu en 1929 du mariage de la princesse Françoise avec Christophe de Grèce.
On les regrettait à Palerme comme il fut rappelé récemment au comte et à la comtesse de Paris lors d’une visite.
En outre le gouvernement français avait fait savoir au gouvernement belge qu’il serait content que le mariage ait lieu le plus loin possible de la France.
Il faut dire aussi que les Orléans avaient toujours été pleins de largesse vis-à-vis de Palerme et il en fut ainsi pour ce mariage où le duc de Guise fit remettre 20 000 lires pour les pauvres au podestat.
Il fit aussi remettre des sommes aux maires, aux curés et à des associations de communes françaises comme Le Nouvion (12 500 francs nous rappelle Vincent Meylan), 11 000 francs pour Arc-en- Barrois, où était le château de Madame Adélaïde, 25 000 francs pour ses œuvres au cardinal Verdier archevêque de Paris et 4 000 francs au curé de Woluwé la commune du manoir d’Anjou en Belgique.
Le duc de Guise avait également reçu l’assurance du cardinal de Palerme que la condamnation de l’Action Française par le pape ne poserait pas de difficultés et la famille d’Orléans et Bragance était également allée présenter la princesse Isabelle au pape en passant par Rome.
Il n’y eut pas de dîner de contrat puisqu’il n’y eut pas de contrat de mariage. La fortune des Orléans et Bragance avait bien diminué du fait de la crise économique et le duc de Guise pensa qu’il était plus élégant dès lors d’établir une communauté de biens pour ne pas froisser cette famille tandis qu’aucune dot n’était demandée.
George V roi d’Angleterre avait écrit à son « cher Jean » qu’il serait représenté par son ambassadeur au mariage et il en fut de même d’une lettre d’Albert roi des Belges à son « cher cousin ».
La veille du mariage le dîner se composait d’un consommé Germiny en tasse, d’une mousse de langoustine Escoffier, d’une volaille de Bresse à la Niçoise, d’un médaillon de charolais Parisienne, de petits pois à l’étuvée, d’un caneton nantais Lambertye, d’une salade Régine, d’un soufflé Grand Marnier, de mignardises et d’une corbeille de fruits.
Le déjeuner du lendemain se composait d’un consommé Monte-Carlo, d’un loup de la Méditerranée poché sauce riche, d’un carré de Pauillac printanier, d’une mousse de jambon Clicquot, de fonds d’artichauts à l’italienne et d’une bombe au cherry brandy.
Les jeunes époux passèrent leur nuit de miel à la Villa Igea de Palerme et à visiter les autres villes de Sicile s’arrêtant bien sûr au San Domenico de Taormine.
La comtesse Boulay de La Meurthe, Monique d’Harcourt, devait dire à Vincent Meylan à propos du comte et de la comtesse de Paris : « Oncle Henri et tante Bébelle étaient un mélange merveilleux, un peu un modèle pour les jeunes d’un certain milieu.
Lorsqu’ils arrivaient au manoir d’Anjou dans la Bugatti rouge d’oncle Henri, il y avait toujours une ambiance de fête. Ils se tenaient par la main et lorsqu’ils rentraient dans la maison, ils irradiaient de jeunesse, de beauté et de bonheur.
Nous les surprenions parfois en train de s’embrasser dans les couloirs.
Ils étaient vraiment très amoureux. »
Plus tard lorsqu’il vécurent séparés la comtesse de Paris disait à son époux : « Tu vis comme un moine » et il lui répondait : « Ton appartement ressemble à une gare de triage. Les gens rentrent et sortent en permanence. »
Le prince avait hérité du goût du travail, de l’étude et du silence de son père même s’il s’y mêlait un peu de la fougue de sa mère.
ML
11 avril 2016 @ 15:46
Merci , Gérard pour ces anecdotes .
Dame Tartine
12 avril 2016 @ 12:08
J’étais très intéressée par les menus que vous citez, et comme vous êtes un puits de science, j’aimerais savoir en quoi consiste la salade Régine.
Pour le reste, j’ai été très intéressée par le témoignage de votre comtesse qui décrit un couple de tourtereaux. Et je vous crois et je la crois. L’ennui, c’est que l’amour ne dure pas, il évolue. Dans le cas du comte de Paris et de sa femme, il a mal évolué. Dommage.
Zeugma
12 avril 2016 @ 18:55
Merci pour les menus, bien de leur époque ….
Leonor
15 avril 2016 @ 20:44
Actatus, Gérard, Charles, merci pour toutes vos précisions.
Loi d’exil, je savais, palais d’Orléans à Palerme, je savais, les Normands, les Angevins en Sicile, oui, mais sans entrevoir le pourquoi du rapport Orléans-Palerme .
Marie-Amélie de Bourbon-Siciles, voilà, c’est ça.
Merci à chacun de vous.
Marc Le Régent
8 avril 2016 @ 21:28
MERCI, Régine de publier cet article et les photos de Charles. La Monarchie, a cette époque représentait encore un danger pour la République. Celle qui allait devenir Madame, Comtesse de Paris allait redorer le blason des Orléans et devenir la plus populaire des Princesses. Elle est devenue au fur et a mesure des années, une Femme élégante, a la classe Royale. Elle aurait été une des plus belles Reine de France et aurait représentée notre Pays d’une façon extraordinaire. Elle a été jusqu’à la fin de sa vie, connue, admirée par beaucoup de Français. Et ce fut la derniere ! le Comte de Paris a enterré a jamais l’idée monarchique. Il a ruiné les espoirs , comme il a ruiné sa Famille. Aujourd’hui plus personne ne représente la Famille dite Royale, plus de soirée parisienne qui était souvent illuminée par le présence de Madame, plus de réception a l’Elysée, plus aucun média ne s’interesse aux Orléans et quand par hasard un article sort sur Point de Vue , c’est toujours pour annoncer une nouvelle naissance avec des photos désolantes du Prince Jean et de son épouse. Aucune des Princesses n’a hérité de la classe et de la beauté de leur Mére, quant a l’actuel Comte de Paris et son épouse….mieux vaut éviter le sujet ! Non seulement, ils n’ont aucune classe, aucune beauté et encore moins une morale exemplaire. Triste fin pour une Famille qui avait tout pour réussir a son retour d’éxil….le Prétendant vivant dans un moche pavillon de banlieue a la fin de sa vie ! Quelle decheance !
Arielle
9 avril 2016 @ 14:21
Je troue au contraire que l’actuel comte de Paris et son épouse ont beaucoup de classe. L’un et l’autre sont d’une grande douceur. L’actuel comte de Paris a beaucoup souffert de la dureté de ses parents dans son enfance. Il semble avoir trouvé le bonheur avec sa charmante seconde épouse.
L’ancien comte de Paris et son épouse, si admirée, m’ont toujours été antipathiques.
Antoine
9 avril 2016 @ 20:20
Marc le régent, je partage point par point votre commentaire. J’étais fan de la défunte comtesse de Paris, femme superbe que je trouvais flamboyante. Je trouve sa descendance parfaitement commune. En reconnaissant qu’il n’y a pas de leur faute s’ils ne peuvent plus « flamboyer »…
Louise-Marie
11 avril 2016 @ 16:30
Je trouve que le prince Jean et son épouse Philomena et les trois petits princes de France forment une très belle famille.
Il faut vivre avec son temps, oubliez les photos posées de la comtesse de Paris en tenue de gala, cela n’est plus actuel
JAusten
8 avril 2016 @ 22:30
THE couple mythique, de cette époque, en ce qui me concerne.
Dans ses mémoires, la comtesse raconte que la veille (ou l’avant veille ?) du mariage, des pluies torrentielles s’étaient abattues sur Palerme ; les caves où les bouteilles de vins avaient été rangées pour le repas de mariage avaient été inondées et les bouteilles avaient toutes perdu leurs étiquettes. Ils avaient passé une matinée à tout recoller.
terry
8 avril 2016 @ 22:56
le comte et la comtesse de paris ont ils la plus grande descendance du gotha ?
marielouise
9 avril 2016 @ 06:30
Superbe première photo…C’était le temps où Madame illuminait et elle a continué avec toujours beaucoup de dignité !
Cette famille a perdu son éclat avec Elle!
ml
Charles
10 avril 2016 @ 14:28
Détrompez-vous Monseigneur et Madame ont une descendance extraordinaire alliée aux plus grands noms d’Europe.
Aujourd’hui parmi la descendance des défunts Comte et Comtesse de Paris on retrouve des membres de la Maison Impériale d’Autriche, des membres des Maisons Royales de France, des Deux-Siciles, de Wurtemberg, d’Italie et même des membres de la Maison régnante de Liechtenstein sans parler de ces petits-fils alliés à des membres des Maisons Royales de Bavière, de Grèce ou de la Maison de Wied.
En 1983, le Pape Jean-Paul II n’avait-il pas déclaré à la défunte Princesse » Madame, vous êtes l’Europe et c’est très bien ».
aubert
9 avril 2016 @ 10:19
Au delà de toute considération sur la vie intime de ce couple, Charles, en croyant honorer sa mémoire, nous démontre le commun de sa descendance.
Sigismond
9 avril 2016 @ 11:11
Avalanche de majuscules en veux-tu en voilà, dans cet article !
Et il y est question de cétacés, alors qu’à l’époque le Roi était célibataire et son oncle et héritier était sans enfant. Une chatte n’y retrouverait pas ses petits !
Ce mariage palermitain fit un peu figure de mésalliance pour cette fille d’Altesse Impériale (sœur de celui que « Point de vue » (nº 3102), pour une fois bien inspiré, appela « l’empereur » [Pierre-Gaston]), avec le fils d’un si lointain cousin cadet du chef des Maisons royales de France et d’Espagne.
Gérard
10 avril 2016 @ 23:21
Les Orléans Bragance étaient encore plus cadets évidemment.
Au demeurant Sigismond votre humour finit par être parfois lourd.
Louise-Marie
11 avril 2016 @ 16:32
Il n’y avait pas de mésalliance.
Votre haine des Orléans vous égare encore une fois et vos propos sont de plus en plus risibles
Gérard
9 avril 2016 @ 12:24
Que voulez-vous dire ? Que les petit-fils de Louis XIV n’étaient pas Louis XIV ? Qu’on n’est plus au temps du général de Gaulle ? C’est ainsi mais nous ne sommes pas obligés de passer tout notre temps à chercher à juger les autres et surtout à les condamner sans enquête ni procès.
beji
10 avril 2016 @ 18:38
le créateur de la robe de mariée de la Comtesse de Paris était le couturier Worth.
Matthias
11 avril 2016 @ 08:48
La princesse Iléana, duchesse de Chartres, est également dans ce cas il me semble. De confession orthodoxe, elle ne s’est pas convertie, mais à « promis » (le terme n’est peut-être pas exact) d’élever ses enfants au sein de la religion catholique.
Robespierre
13 avril 2016 @ 08:38
Réponse à Matthias.
L’important c’est la dot, et on laisse tranquilles les gens qui « fument les terres ».